Par Serge GOUTEYRON
Le Rotary International
C’est en 1921 à la convention d’Edinbourg que le Rotary a inscrit « l’aide à l’avancement de la paix » comme l’un de ses buts.
Les 2 premiers tels qu’ils figurent dans la déclaration du club de Chicago à l’Etat de l’Illinois : « servir les intérêts authentiques de ses membres » et « une conduite loyale ».
- Entre les 2 guerres, le Rotary plaidera pour la paix entre les nations et les gouverneurs créeront le programme des comités interpays pour favoriser la compréhension et le rapprochement des pays en conflit.
Le comité interpays entre la France et l’Allemagne en 1950 sera suivi par des dizaines d’autres, essentiellement en Europe, rassemblés les premières années dans une conférence annuelle en présence du Président du RI ou de son représentant.
Après la chute du mur de Berlin, les comités interpays contribueront à la renaissance du Rotary dans les pays d’Europe centrale et orientale. - De fait, le Rotary trace un chemin parallèle à celui des Nations Unies . D’ailleurs, la Voix du Nord avait qualifié « le Rotary l’Onu du service » à l’Institute de Lille en 2005.
- Que ce soient avec ses nombreux programmes pour la jeunesse (Rotaract, Interact, Rylas, échanges scolaires d’un an, bourses dont celles de l’Institut de l’eau de l’Unesco à Delf).
- Ou encore son combat pour l’éradication de la poliomyélite officialisé en 1985 à l’Assemblée Générale des Nations Unies au cours de laquelle les Nations Unies fêtaient leur 40ème anniversaire tandis que le Rotary lui fêtait son 80ème anniversaire.
Le Président du RI Carlos Cancesco annoncera l’engagement du Rotary à vacciner 80%de la population mondiale. - Ou bien dans les priorités stratégiques – nos causes – que l’on retrouve dans les objectifs du millénaire -. Priorités qui donnent du sens à l’action des 36 000 clubs.
- Et enfin, l’acte le plus fort du Rotary dans son engagement pour la paix : les centres du Rotary pour la paix et la résolution des conflits.
- Sans oublier le réseau de ses représentants auprès des Institutions Internationales.
Journée du Rotary aux Nations Unies – conférences sur la paix à l’Unesco.
Ces dernières années, à l’initiative de chercheurs dont Peter Wallenstein de l’université et des centres pour la paix d’Uppsala, émergera la notion de « paix positive », une quête ambitieuse pour un vivre ensemble harmonieux.
Institut de l’économie et de la paix
L’Institut de l’Economie et de la Paix de Chicago assure la formation des rotariens dans le cadre d’un partenariat avec le RI.
La paix positive requiert :
- L’Etat de droit, l’existence d’une société civile, une politique stable
- Un environnement favorable à l’économie et au secteur privé
- Une répartition équitable des ressources
- La garantie des droits humains, les nôtres et ceux des autres
- De bonnes relations avec les pays voisins, avec des procédures de règlements des conflits comme la médiation
- Une information libre
- Une population éduquée, la participation à l’économie, à la politique et au capital
- La confiance dans les lois et les institutions par la compréhension.
Définition de la paix positive
Ensemble de comportements, d’attitudes, de structures et d’initiatives qui fondent et soutiennent la paix sociale.
Se traduit par un état de sérénité – liens humains et valeurs partagées – et par une dynamique pour passer de l’état de violence à une culture de la paix
Mesurée dans un rapport annuel impliquant 160 pays
Rappelons :
La résolution de la conférence à l’Unesco du 4 avril 2015 en présence de Gary Huang « la cohésion sociale comme préalable à la paix »
Et l’expérience faite conjointement par l’université catholique de Lille et le club de Lille Nord Nouveau Siècle d’un master class universitaire pour la paix.