Par Serge Gouteyron
» L’avenir nous n’avons pas à le prévoir mais à le permettre » – St Exupéry
Contribuer aux objectifs des Nations Unies pour le développement durable est une opportunité formidable pour le Rotary International :
Comme organisation de service international pour que l’action des clubs et des districts rende le monde meilleur
Comme organisation professionnelle en étant encore plus présent dans les réseaux économiques mais aussi grâce à un programme de formation faisant appel aux compétences et au leadership des rotariens
Comme organisation humaniste par la promotion des droits humains, cette année où nous fêtons le 70ème anniversaire de la déclaration des droits de l’homme
Comme organisation pacifique, l’Unesco et le Rotary ont à proposer une démarche conjointe pour cultiver la paix.
Beaucoup d’idées à retenir et dans l’immédiat, 3 idées fortes ont émergé des présentations et des échanges :
- Les partenariats institutions intergouvernementales/société civile sont d’ores et déjà possibles dans le domaine de la santé (fond mondial de l’ONU), de l’eau (Wasrag Usaid), de l’éducation (9000 écoles Unesco et clubs Unesco), de l’énergie, d’internet dans l’esprit de ce que la Fondation Rotary a fait en 1985 avec l’initiative Polio Plus.
- La jeunesse c’est une prise de conscience avancée et souvent une impulsion décisive pour agir
« les jeunes ont une capacité à accomplir de grandes choses et plus que jamais, le Rotary a besoin de leurs idées » Ian Riseley
Les propositions du coordinateur national du Rotaract sur « les parcours jeunes et le « contrat past rotaractien » » préfigurent sans doute une nouvelle relation Rotary-Rotaract.
Par ailleurs, une 7ème cause « protégeons notre planète » recueille l’assentiment enthousiaste des jeunes - Les centres du Rotary pour la paix ont une vocation originale et unique dans la diffusion de la culture de la paix et l’éducation de base pour la paix à compléter probablement par des chaires universitaires pour la paix.
Au cours de cette journée, M. Magnus Magnusson Directeur des partenariats (et ancien boursier du Rotary) s’est félicité de la coopération de l’Unesco et du Rotary qu’il appelle à se renforcer
Nous n’avons pas parlé dans cette journée déjà dense des objectifs exclusivement du ressort des Etats comme :
- La dette internationale pour les pays les moins avancés
- Réduction des flux financiers illicites
- Les transferts technologiques
- Le partage du savoir et des ressources
- L’accès pour tous à l’information.
Et puis, le drapeau des Nations Unies n’a cessé de flotter au-dessus des participants, sans doute pour rappeler à chacun que la première des conditions à remplir pour réaliser les objectifs 2030 est financière :
Le versement annuel de 0.70% de produit intérieur brut pour les pays les plus avancés (0.20% pour les pays moins avancés) à l’aide internationale.
Et celui du Rotary qui flottait à ses côtés rappelait à chacun qu’« unis nous pouvons changer le monde, nos communautés et nous-mêmes ».