Par Serge Gouteyron
Aujourd’hui, la paix ne se résume pas à la guerre et à la violence, elle englobe la justice sociale, la réduction de la pauvreté, l’autonomisation des femmes, la mobilisation du potentiel des jeunes et le bien être des enfants.
La sécurité mondiale repose sur la diplomatie préventive – les alertes, la médiation.
Le maintien de la paix lui repose sur les forces d’interventions et la consolidation de la paix après les conflits.
Les problèmes du monde ne sont pas dus à l’analphabétisation mais plus à l’incapacité des cultures et des religions des différentes nations à « vivre ensemble » et à travailler collectivement pour résoudre les problèmes persistants tel que le réchauffement de la planète, les épidémies telles que le sida, la pauvreté, le racisme…..
Pour autant, la violation de la dignité au moyen de la discrimination, de la répression, de la persécution sont des facteurs déclenchants de guerre (Peter Wallenstein) tandis que d’autres chercheurs (comme Michel Doye) insistent sur le fait que la gouvernance fondée sur la démocratie et les droits de l’homme, le libre échange, l’interdépendance et l’implication des organisations internationales sont des conditions préalables à la paix.
Les relations entre pays préparent les citoyens à explorer des perspectives éthiques et culturelles plurielles afin de créer un monde plus juste empreint d’humanité. Elles passent par la découverte et l’appréciation des croyances d’apparence et de modes de vie différents.
Le concept de « paix positive » est directement en lien avec celui de « culture de la paix » établi sur la solidarité intellectuelle et morale de l’humanité.
Les violences constituent le plus grand défi à la pérennisation de la paix. L’UNESCO promeut un programme pour lutter contre l’extrémisme violent par l’éducation, le rôle des femmes et l’apport des jeunes au processus de paix et le sport.
La promotion de la paix par l’éducation et l’objectif « éducation pour la paix » en particulier renforce la capacité des enfants, des parents, des enseignants et autres responsables à prévenir, réduire et gérer les conflits.
L’idée que le patrimoine culturel et national appartient à l’humanité tout entière est un message fort de l’UNESCO.
La culture de la paix induit aujourd’hui la sécurité humaine, la prévention et la résolution des conflits et la réalisation des objectifs des Nations Unies pour le développement durable.
Nous rotariens, nous retrouvons nos idées et nos valeurs dans cette approche de la « paix positive ».