LA CULTURE DU ROTARY

Blog de Serge GOUTEYRON

LA CULTURE DU ROTARY - Blog de Serge GOUTEYRON

Le Rotary : un réseau professionnel engagé

Par Serge Gouteyron

Aujourd’hui encore, nous sommes subjugués par l’aventure incroyable des fondateurs du Rotary en 1905 :
Paul Harris, avocat, Silvester Schiele, négociant en charbon, Gustave Loehr, ingénieur des mines et Hiram E. Shorey, tailleur.

Réunir le monde des affaires dans des clubs d’amis.

Et par ce levier contribuer à changer leur cité – Chicago – et plus généralement la société en y apportant philanthropie et droiture.

Auxquels s’ajoutera en 1921, » l’aide à l’avancement de la paix« .

La convention de Portland en 1912 tranchera le débat de fond – la confrontation qui oppose les partisans d’une « aide directe aux intérêts d’affaires de ses membres » à ceux qui au contraire soutenaient que « l’idée de service ne saurait être confondue avec l’idée de gain « .

Le Rotary y adoptera la devise : le service avant tout Service Above Self Servir d’abord pour nous qui deviendra officielle en 1950.

Si les clubs Rotary ne sont pas un tremplin pour les affaires, dans le club nous sommes en confiance.

Ce qui caractérisait alors le rôle des rotariens dans leur entreprise c’était d’abord le facteur humain dans la relation employeur / employé.

En 1915, est adopté le « code de probité » avec cette question « comment appliquer l’idéal de service sur le lieu de travail » et surtout cette affirmation.

Aucune transaction ne se justifie à moins que les 2 parties en bénéficient, un mode de pensée qui préfigure ce que sera le critère des 4 questions, 17 ans plus tard.

Il s’agissait pour les rotariens de résoudre le conflit naturel entre le désir du profit naturel de l’entrepreneur et le devoir de servir autrui.

La doctrine rotarienne apparaissait comme le fondement du succès et du bonheur dans le travail ; ce que Paul Harris a si bien dit en 1915 :
« Je considère parfois le Rotary comme l’ébauche d’une philosophie de la vie et du travail pour atteindre le bonheur. »

Après le code de probité, ce seront les codes de déontologie.

Le Président du RI , Raymond Havens, 1922/23 choisira comme thème : « la déontologie professionnelle est le fondement de la civilisation universelle » Tandis que le président du RI , Arthur Sapp 1927/28 demandera que « toutes les entreprises se dotent d’un code de déontologie inspiré du Rotary« .

Cette doctrine et cette philosophie trouveront leur expression la plus aboutie en 1932 dans le critère des 4 questions d’Herbert Taylor .

Rotarien – cadre de banque – il est appelé pour redresser une entreprise d’ustensiles de ménages au bord du gouffre.

Il proposa une démarche, un mode de pensée et d’actions fondé sur une introspection exigeante :

  • Est-ce conforme à la vérité ?
  • Est-ce loyal de part et d’autre ?

Et le dépassement de soi :

  • Est-ce susceptible de stimuler la bonne volonté réciproque et créer des relations amicales ?
  • Est-ce bénéfique pour tous les intéressés ?

Toujours cette idée d’être au plus près de sa vérité et que chacun en retire quelque chose.

L’Histoire au Rotary retient que l’Aluminium Company remboursera ses dettes et même versera des dividendes.

Herbert Taylor deviendra Président du Rotary International en 1945.

Ainsi entre 1905 et 1932 la première génération de rotariens a construit le Rotary autour de l’intégrité dans les affaires, la philanthropie dans la vie et un plaidoyer actif pour la paix.

Même si dans la 2ème moitié du siècle dernier l’expansion fulgurante du Rotary se soit faite surtout sur la philanthropie, supplantant dans les esprits l’implication professionnelle.

Les buts du Rotary sont clairs sur les 2 composantes :

« L’observation de règles de haute probité dans l’exercice de sa profession » et  » la profession un vecteur d’action dans la société« .

Gardons à l’esprit l’adresse en 2007, de l’ancien Président Bicchaï Rattakul aux gouverneurs : Pensez que si vous représentez le Rotary dans votre profession vous représentez aussi votre profession dans le Rotary ;

Aujourd’hui, Paul Harris et ses amis seraient les premiers à soutenir « l’Entreprise objet d’Intérêt Collectif » – rapport de Nicole Notat et Jean Dominique Senard – les nouveaux modèles entrepreneuriaux – la responsabilité sociale et environnementale comme l’entreprise à mission.

En tout cas, l’opportunité pour nous rotariens de se rappeler nos sources, retrouver notre place dans les instances professionnelles et faire vivre nos valeurs originelles.

C’est dans cette perspective que l’initiative proposée lors de la conférence du district 1670 à Marcq en Baroeul le 15 juin dernier * doit être considérée :

Ecrire en collaboration avec les autres réseaux la charte éthique de l’Entreprise.

Le Rotary et les Elus

Par Serge Gouteyron

Comment est perçu le Rotary par les Dirigeants politiques ?
J’ai eu le plaisir de rencontrer M. Jean Pierre Raffarin, ancien Premier Ministre, aujourd’hui Président de la Fondation Prospective et Innovation.

A ma question « que représente pour vous le Rotary International », il répondit : « une « conscience » morale dans les domaines de la paix et de l’éthique – et vous exercez une influence bénéfique dans la société civile ».
« Le Rotary est une force transversale avec une implantation locale celle qui favorise la conception d’une gouvernance mondiale et locale ».

Je déduis de ces paroles fortes que le Rotary est un partenaire écouté.

Car il est vrai

  • Que les rotariens ont joué un rôle historique avant-guerre dans la construction de la paix par leur prise de position et par leur contribution à la création des Institutions Internationales.
  • Que le Rotary est à l’initiative de la lutte pour l’éradication de la poliomyélite – la « conscience » disait aussi l’ancien Directeur de l’UNICEF, James Grant.
  • Que les Centres pour la paix sont une réalisation concrète de notre action en faveur de la paix.
  • Que nous partageons avec les Nations Unies les objectifs de développement.
  • Que les rotariens sont connus depuis 1905 pour leur éthique professionnelle.

Partant de là, nous devrions élargir notre impact auprès des élus dans le cadre d’une campagne de promotion de l’image du Rotary qui s’inscrirait dans les « journées de service rotarien » du Président Shekhar Mehta.

Pour cela demander audience :

  • Pour les Présidents de club et leur comité à leur Maire
  • Pour les Gouverneurs et leur comité aux Présidents de Région et de Département
  • Pour les Administrateurs et le Président du RI aux Gouvernements et aux Chefs d’Etat.

Une belle opportunité de mobiliser tous les rotariens, après deux années de Covid et créer une nouvelle dynamique, à travers une présentation directe et identique partout ; chaque club et chaque district ayant la possibilité d’adjoindre au tronc commun leurs actions propres.

Porteurs de la pensée des générations de rotariens qui ont écrit l’histoire du Rotary, Les représentants sont directement concernés.

L’occasion pour nous de réfléchir à l’influence du Rotary dans les Institutions Internationales.

A l’Unesco, au fil des années s’est établie une relation de confiance et l’étape suivante pourrait être de nouer des relations et des circuits d’information réciproques avec les ambassadeurs des Etats membres.

Cependant je pense que la meilleure diffusion des idées rotariennes comme le meilleur impact se trouvent dans une collaboration institutionnelle avec les commissions nationales de l’Unesco.

Implantées dans 120 pays elles représentent à la fois la société civile et les institutions. De plus elles sont proches de nos préoccupations.

Une opportunité pour renforcer le rayonnement des districts et des clubs.

C’était le but du Président Jonathan Majiyagbe en 2003 lorsqu’il signa le partenariat Rotary/Unesco avec le Directeur Général de l’Unesco, M. Koïchiro Matsura.

La Présidente Elue 2022/2023 Jennifer Jones
en visite à l’Unesco Paris le 25 septembre 2021

La réunion du réseau des représentants du Rotary

Par Serge Gouteyron

Les représentants du Rotary auprès des institutions internationales étaient réunis à Evanston le 30 septembre et le 1 er octobre dernier sous la présidence de Peter Kyle avec le concours du service des relations externes : Jane Lawiki, Bryant Bronwlee, Viviane Fiore et en présence du Directeur de la communication David Alexander.


Sont intervenus pendant la session : le Président du Rotary, Mark Maloney – le Président élu, Holger Knaack – le Directeur général de la stratégie, Tom Thorfinson- les responsables des axes stratégiques Marie Jo Francois pour l’alphabétisation et l’éducation de base – Bonaventure Fandoman pour le développement économique local – Fergal Mac Carlthy pour la construction de la paix et la prévention des conflits – Erica Gwyman pour l’eau, l’hygiène et l’environnement – John Wahlund pour la prévention des maladies de la mère et de l’enfant – Kris Tsau pour l’éradication de la polio – Briane Haxton pour le développement de l’effectif – Chauda Roseborough Smith directrice des services marketing et communication et Nancy Davidson sur l’image publique et de leadership de la pensée – Jill Gunter et Sarah Cumingham des Centres pour la paix.
La journée du Rotary 2018 à Nairobi (Kenya) comme les visites du Président Barry Rassin à l’Union Africaine à Addis Abbiba ( Ethiopie) , à l’organisation des Etats Américains à Washington (USA) et au Commonwealth à Londres (Royaume Uni) ont fait l’objet de présentations dont nous retiendrons la demande de partenariat avec le Rotary de l’Union Africaine et l’étude d’un projet de collaboration entre le Rotary et l’Onu environnement.

L’année 2019/2020 du Président, Mark Maloney est l’année des conférences présidentielles du 75 ème anniversaire de la création des Nations Unies et le rôle du Rotary.

  • Journée du Rotary aux Nations Unies à New York (USA) le 8 novembre, consacrée à l’action des rotariens en faveur des réfugiés et des migrants
  • En février 2020 au siège de la commission économique des Nations Unies pour l’Amérique du Sud à Santiago (Chili).
  • Le 28 mars 2020 à l’Unesco Paris : Nations Unies et Rotary connectés pour la paix.
  • En mai à la FAO à Rome (Italie) également sur le thème de l’immigration
  • Début juin à Honolulu (USA) à la convention internationale, célébration de la création des Nations Unies en 1945 et journée mondiale de l’environnement.

Le long chemin de la paix sera le thème développé à l’Unesco sous 3 aspects :

  • La pérennisation de la paix telle que la conçoit l’organisation des Nations Unies à travers la promotion de la croissance économique pour lutter contre le chômage principalement des jeunes, la lutte contre l’extrémisme violent et la lutte contre les conséquences du changement climatique.
  • L’approche du Rotary International pour une paix positive grâce à l’impulsion de la jeunesse et du rotaract, l’exemple de l’Europe, le rapprochement des communautés par les comités interpays , les modèles de l’Institut de l’économie et de la paix (par ailleurs partenaire du Rotary).
  • Et enfin, transformer le monde grâce aux objectifs des Nations Unies pour le développement durable. Les priorités stratégiques du Rotary recouvrant l’essentiel de ces objectifs. L’environnement et la lutte contre le changement climatique devraient devenir un axe stratégique du Rotary International à part entière.

Sont attendus à l’Unesco, entre 600 et 800 rotariens et invités dont 200 rotaractiens.
Le premier rôle du réseau des représentants du Rotary auprès des grandes Institutions Internationales est d’y faire connaître les programmes, les valeurs et l’histoire du Rotary mais aussi d’agir à l’intérieur des institutions pour y faire progresser les idéaux de paix.
Le réseau des représentants du Rotary inscrit son action dans chacun des axes stratégiques du RI mais plus particulièrement dans celui de la promotion de la paix et la résolution des conflits.

Serge Gouteyron et Cyril Noirtin, Représentants du Rotary auprès de l’UNESCO et de l’OCDE

Conférence internationale G7 France/UNESCO – Innover pour émanciper les filles et les femmes par l’éducation

Par Cyril NOIRTIN
Représentant du Rotary auprès de l’UNESCO et de l’OCDE

Dans le cadre de la présidence française du G7 et de la réunion conjointe des ministres de l’éducation et des ministres du développement, il a été organisé, le 5 juillet 2019, au siège de l’UNESCO, une conférence sur l’émancipation des filles et des femmes par l’éducation.

La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a ouvert la Conférence aux côtés du ministre de l’Europe et des affaires étrangères de la France, Jean-Yves Le Drian, et du ministre de l’éducation de la France, Jean-Michel Blanquer. Ils ont été rejoints par plusieurs personnalités notamment la lauréate du prix Nobel de la paix, Malala Yousafzai (Pakistan), l’économiste Ester Duflo (France) et la joueuse de football Nadia Nadim (Afghanistan, Danemark).

Le président de la République française Emmanuel Macron a clôturé la Conférence. Il a lancé un appel à la mobilisation en faveur des filles et des femmes par une éducation de qualité et des possibilités d’apprentissage pour la vie quotidienne et le monde professionnel.

Malgré les progrès considérables réalisés pour combler les écarts entre les filles et les garçons dans le domaine de l’éducation, 132 millions de filles ne sont toujours pas scolarisées. Elles sont encore trop nombreuses à se heurter à des barrières érigées par la pauvreté, la violence sexiste, les mariages et les grossesses précoces, les conflits ou les normes restrictives liées à leur genre. Les systèmes éducatifs reproduisent souvent les inégalités de genre plus qu’ils ne les remettent en cause. Par conséquent, des millions de filles abandonnent l’école ou ne parviennent pas à acquérir une éducation de base. Deux tiers des adultes illettrés sont des femmes, proportion inchangée depuis les vingt dernières années.

Pourtant l’éducation des filles est l’un des investissements les plus efficaces en faveur du développement, au bénéfice non seulement des personnes individuellement mais aussi de la société. Lorsque les filles reçoivent une éducation, leur vie et celle de leurs enfants, de leur famille, de leur communauté et de leur pays s’améliorent. Leurs perspectives d’accès à la santé, à l’éducation, à une situation sociale et économique et à des responsabilités augmentent, tandis qu’elles sont moins vulnérables à la pauvreté, aux maladies, à la mortalité et à la violence. Faire progresser l’émancipation des filles et des femmes est indispensable à la réalisation des « Objectifs de Développement Durable » (ODD), notamment de l’ODD 5 sur l’égalité de genre, et de l’ODD 4 sur l’accès de tous à une éducation de qualité et sur la promotion des possibilités d’un apprentissage tout au long de la vie.

Le point d’orgue de cette conférence fut l’intervention de Malala Yousafzai, Prix Nobel de la Paix et cofondatrice du Fonds Malala. Elle a exhorté les participants et les responsables politiques à « investir dans l’éducation des filles ».

La tenue de trois tables rondes interactives a permis de mettre en lumière des initiatives innovantes pour améliorer l’accès des filles et des femmes à une éducation de qualité et d’encourager à une action collective afin d’atteindre les engagements de l’Agenda 2030 en faveur de l’éducation des filles, de l’émancipation des femmes et de l’égalité de genre.

Les trois grands thèmes abordés furent : les liens entre éducation, infrastructures et questions de santé ainsi que de nutrition, le renforcement des compétences et de l’accès à l’emploi grâce à la science et aux technologies numériques et l’innovation pour combattre les stéréotypes.

Cette conférence fut l’occasion pour l’UNESCO de présenter sa nouvelle campagne intitulée « Son éducation, notre avenir » qui vise à encourager la coopération internationale autour de trois piliers principaux : de meilleures données, de meilleures politiques et de meilleures pratiques pour l’autonomisation des filles et des femmes par l’éducation. https://fr.unesco.org/themes/education-egalite-genres/son-education-notre-avenir

La Conférence des ONG à l’UNESCO

Par Serge Gouteyron

La Conférence internationale des ONG en partenariat officiel avec l’UNESCO s’est tenue au siège de l’UNESCO les 17,18 et 19 décembre avec comme thème : « valoriser l’engagement et la contribution des ONG partenaires de l’UNESCO ».

Parmi les institutions internationales, l’UNESCO est celle qui fait la place la plus grande dans son organisation à la société civile : une direction et des services, une conférence internationale tous les 2 ans.

425 ONG étaient invitées à cette conférence qui alterne avec la Conférence Générale (la conférence des Etats membres). Celle-ci est le pendant à l’UNESCO de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

Parmi les résolutions adoptées, la principale concerne les forums organisés conjointement par le comité de liaison des ONG et l’UNESCO.

10 forums sont programmés au siège ou dans les pays hôtes. Les thèmes proposés sont : sauvegarder le patrimoine culturel naturel et immatériel, le rôle des volontaires et des bénévoles – l’éducation à la citoyenneté mondiale – l’éducation à la non-violence et à la paix – célébration des langues autochtones – quelle éducation inclusive et équitable pour toutes et tous tout au long de la vie – forum sur le climat – festival pour la paix avec les jeunes – lien entre l’esprit d’entreprise, la science, la technologie et l’innovation – la diversité culturelle avec les artistes du monde – les énergies, l’eau et leur impact sur la société civile.

Ces forums sont la manifestation du travail collectif effectué par les ONG, le comité de liaison et l’UNESCO.

La conférence des ONG élit tous les 2 ans au comité de liaison, 10 ONG pour les représenter.Le Rotary International a été réélu au comité de liaison des ONG avec Cyril Noirtin comme membre titulaire et Serge Gouteyron comme membre suppléant. Ce 5ème mandat fait suite à ceux de 2012/2016.

La Conférence a recommandé d’associer les jeunes en leur  déléguant des missions importantes et d’assurer un suivi des conclusions de ces forums auprès des Etats membres et des commissions mondiales et bien sûr en priorité aux ONG.

Très important, la conférence a rappelé l’importance du dialogue entre Etats membres de l’UNESCO, les ONG par le développement d’une coopération fructueuse. Elle a invité le comité de liaison ONG-UNESCO à contribuer à la création de nouvelles opportunités d’interaction et de dialogue afin de renforcer davantage la coopération avec les Etats membres et l’UNESCO.

Pour nous,  représenter le Rotary à l’Unesco est une tâche exaltante   qui nous permet de faire mieux connaître les valeurs et les actions du Rotary auprès d’une institution internationale.

D’autant que le Rotary et l’Unesco ont une proximité de pensée dans plusieurs domaines : l’éducation, l’eau, la pauvreté, la culture de la paix, l’éthique et pourquoi pas bientôt une proximité d’actions en commun.

En retour, l’UNESCO considère favorablement le rôle du Rotary tant dans les conférences internationales qui y ont été organisées avec à chaque fois un intérêt accru que dans sa présence au sein du comité de liaison pour valoriser l’image de l’UNESCO.

Pour le mandat qui s’ouvre, nous devons particulièrement insister sur la représentation de la société civile au sein des hautes instances des Etats membres (Conférence Générale et Conseil Exécutif).

Une tâche pas facile car tous les Etats n’ont pas la même approche et l’ouverture doit provenir des Nations Unies elles-mêmes.

Karibuni à Nairobi !

Par Serge Gouteyron et Cyril Noirtin

Karibuni est le mot swahili pour « Bienvenue ».

Pour rester dans cette idée chaleureuse, vous êtes invité à rejoindre les dirigeants du Rotary le 10 novembre à Nairobi (Kenya) pour célébrer notre relation privilégiée avec les Nations unies et les jeunes leaders qui changent notre monde.

Plus de 750 personnes sont attendues cette année pour la Journée du Rotary aux Nations unies organisée sous le thème « Innovation par les jeunes : créer des solutions aux problèmes émergents ». Des responsables des Nations unies et des experts du monde humanitaire proposeront des stratégies innovantes aux participants pour résoudre les crises humanitaires les plus pressantes, à l’échelle locale et internationale.

Organisés par le Bureau des Nations unies à Nairobi, les séances plénières et les ateliers permettront d’aborder les objectifs de développement durable des Nations unies, et de réfléchir aux moyens d’utiliser la révolution technologique pour améliorer les conditions de vie dans le monde et à la place des jeunes dans la création de changement. Une séance spéciale sur l’environnement soulignera l’importance du développement durable et des possibilités d’actions qui s’adressent à tous, pour une planète plus propre.

L’un des temps forts de cette journée sera l’hommage rendu par le président Barry Rassin à six membres du Rotary et du Rotaract de moins de 35 ans pour leur travail humanitaire. Ces jeunes innovateurs apportent de nouvelles solutions aux problèmes humanitaires et leurs résultats – mesurables et durables – permettent de lier les problématiques locales et internationales. Par ailleurs, cette journée présentera pour la première fois une foire aux innovations où des Rotary club, des entrepreneurs et des organisations présenteront leurs actions humanitaires et exposeront des technologies d’avant-garde pouvant soutenir nos actions.

Les informations sur l’inscription, l’hébergement et le voyage sont disponibles sur www.rotaryundaynairobi.org.

Karibuni à Nairobi ! 

Agir au Rotary avec les jeunes professionnels : Une proposition pour l’avenir du Rotary

par Gérard Allonneau,
Directeur du Rotary International 2016-2018 (Zones 11 & 12).

L’admission de membres jeunes est l’un des grands enjeux du Rotary International. Il en va non seulement de l’avenir de nos clubs mais encore de l’évolution de notre vision du Rotary.

L’ambition de la proposition présentée est de donner envie aux Rotariennes et Rotariens d’accueillir et d’entraîner les jeunes professionnels a à agir avec eux.

L’attractivité de nos Rotary-clubs

Le Rotary a été historiquement le premier club-service créé au monde, en 1905. Notre « âge » est certainement un handicap mais notre expérience est une très grande chance pour attirer les jeunes professionnels aujourd’hui.

Les jeunes aiment bien œuvrer pour des causes importantes. Nous le vivons avec nos jeunes partenaires dans le service qui sont à nos côtés depuis 1962 pour les Interact-clubs (12 à 18 ans) et depuis 1968 pour les Rotaract-clubs (18 à 30ans).

Nos jeunes bénéficiaires (Étudiants d’échange long ou court, Ryliens, Boursiers de la Fondation, Équipes de formation professionnelle) nous remercient d’avoir changé leur vie en leur transmettant notre savoir-faire.

Dès le Lycée, à l’Université et surtout dans les Grandes Écoles, les jeunes savent agir dans des associations de service. Rechercher à faire le bien est dans l’esprit des nouvelles générations.

Nous pouvons déjà facilement enseigner aux bénéficiaires de l’action jeunesse nos valeurs rotariennes qui reposent sur notre culture de la Paix qui est la finalité du Rotary et notre culture professionnelle fondée sur l’éthique. Mais il en va de même pour attirer des membres postulants ou des nouveaux membres jeunes professionnels.

Agir au Rotary avec les jeunes professionnels repose sur l’engagement de chaque Rotarien à promouvoir nos valeurs.

La flexibilité dans notre organisation

La politique de flexibilité, initiée et conduite par les dirigeants actuels du Rotary International, permet aux clubs de changer leur mode de fonctionnement en prenant en compte les attentes de jeunes membres en fonction de leur vie professionnelle et familiale.

Il ne s’agit pas de demander aux Rotary-clubs de changer totalement leur mode d’organisation. Il s’agit de revoir quelques modes de fonctionnement dans l’organisation d’un club pour répondre aux attentes des nouveaux membres et en particulier des jeunes professionnels que nous devons recruter pour la pérennité de l’effectif du club. L’expérience vécue par des Rotary-clubs montre que quelques modifications ou ajouts dans le règlement intérieur suffisent.

Chaque Rotarienne, chaque Rotarien est conscient des apports positifs des jeunes professionnels dans nos clubs et attentif à leurs attentes et besoins. Il n’y a pas d’opposition entre jeunes et anciens au Rotary mais une profitable complémentarité qui engendrera un dynamisme au sein du club.

Donnons un exemple. Nous pouvons utiliser la création d’un club « satellite » comme support d’accueil pour les jeunes professionnels qui veulent rejoindre le Rotary, dans un cadre plus flexible, tout en restant liés à un club traditionnel. Dans ce cadre, un simple changement d’horaires, de lieu de réunion, une adaptation des cotisations et la mise en œuvre de nouvelles actions ont un impact réel sur les jeunes professionnels et en conséquence sur le Rotary.

Agir au Rotary avec les jeunes professionnels repose sur la volonté des Rotary-clubs à repenser leur mode de fonctionnement.

L’innovation dans nos actions

Les actions réussies sont celles qui savent  allier pédagogie, liens personnels motivation, décontraction et surtout innovation. Les jeunes professionnels savent faire preuve de créativité, ce qui est aujourd’hui nécessaire pour nos programmes d’action. Il est facile ainsi de les motiver à jouer un rôle actif au sein de nos clubs.

Citons l’exemple d’un club satellite composé de jeunes professionnels qui a conçu l’action « Job Experience Exchange » qui consiste à proposer à des jeunes de 18 à 30 ans un stage à l’étranger de 1 à 3 mois. Ce stage, en cohérence avec  leur projet professionnel, est encadré par des Rotariens mentors du Rotary-club d’accueil. Les Rotariens du club satellite accueillent dans les mêmes conditions des jeunes étrangers dans une entreprise correspondant à leur formation et motivation. Un engagement : le stage se déroule dans l’entreprise du Rotarien mentor.

Nous trouvons aussi l’innovation associée à l’enthousiasme dans le choix des actions des Rotaract-clubs. Nous connaissons tous les nombreuses actions conduites par les Rotaract-clubs. A Paris, les Rotaractiennes et les Rotaractiens nourrissent les personnes en difficulté grâce aux « potagers solidaires » qui sont à leur disposition dans la rue.

Favoriser l’innovation dans nos actions est une préoccupation première du Rotary International. Nos clubs peuvent facilement aujourd’hui utiliser le « kit phases d’une action » qui comprend des groupes de discussion, Rotary Ideas et Rotary Showcase. L’intérêt pour un club est d’avoir immédiatement de nombreux contacts, une plate-forme de financement (crowdsourcing) et de prendre connaissance de nombreuses actions innovantes et reproductibles. Cet outil attire beaucoup les jeunes professionnels. De plus, un site spécifique a été créé pour eux afin de multiplier les échanges entre eux.

Agir au Rotary avec les jeunes professionnels repose sur la possibilité d’impliquer des jeunes pour stimuler nos actions.

La fidélisation de nos nouveaux membres

Les nouveaux membres d’un Rotary-club veulent passer à l’action tout de suite,avoir un impact, élargir leurs horizons et leurs réseaux. Les aînés doivent les accompagner dans leurs attentes. La mixité des générations est une force à utiliser. Le Rotarien d’aujourd’hui doit transmettre ses connaissances aux Rotariens de demain. Cette transmission est à organiser concrètement dans les clubs en se fondant sur un mentorat par l’action.

Ce mentorat est une démarche de compagnonnage et d’engagement. Il va bien au delà du traditionnel parrainage. Il se déroule au cours de la conduite d’une action sur le terrain qui implique les membres du Rotary-club et non par une formation théorique. Conduire une action est l’occasion unique de présenter les méthodes du Rotary, ses valeurs, ses contributions pour faire le bien dans le monde et de démontrer l’efficacité du Rotary.

Le mentorat par l’action est aussi une méthode qui va favoriser la fidélisation des nouveaux membres dans les clubs Rotary et dans les clubs satellites. Ce sont nos actions qui attirent. C’est notre savoir faire qui fidélise.

Rotary club satellite de Parthenay

 

Agir au Rotary avec les jeunes professionnels repose sur l’accompagnement dans la conduite d’actions.

Ce texte a été rédigé, à partir des conclusions du Rotary Institute de Montpellier qui a eu lieu en Octobre 2017, par Gérard Allonneau, membre du Rotary-club de Parthenay (France), Directeur du Rotary International 2016-2018 (Zones 11 & 12).

Les Nations Unies et les objectifs du développement durable – S’investir dans le monde que nous voulons – Conférence du 24 mars 2018 – Unesco Paris

Par Serge Gouteyron

« Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde »a écrit Gandhi

  • Eliminer du  monde la faim et la pauvreté,  c’est possible !
  • Stopper les épidémies de Sida, de tuberculose, de paludisme,
  • Assurer l’accès aux soins pour tous, c’est possible !
  • De l’eau potable et des sanitaires  partout, c’est possible !
  • Savoir lire, écrire, compter, c’est possible !
  • Promouvoir une croissance économique soutenue et une stratégie mondiale en faveur de l’emploi des jeunes
  • Vivre dans un environnement propre, protéger les ressources naturelles, lutter contre les répercussions du changement climatique

Les objectifs du millénaire des Nations Unies avaient déjà fait reculer la pauvreté et l’illettrisme, fait progresser l’accès à l’eau et à la santé.

Les 17 objectifs principaux et les 169 secondaires vont plus loin. Ils ajoutent à ces buts, une grande part qualitative  et humaine :

  • L’égalité entre les  sexes et garantir l’éducation des filles
  • La fin  du travail des enfants sous toutes ses formes
  • La diminution des inégalités
  • Le dialogue interculturel et interreligieux – la citoyenneté et la paix
  • La résolution des conflits pour une paix durable
  • Renforcer l’état de droit.

De fait, assurer à chacun une vie digne, protéger la planète, promouvoir des sociétés pacifiques et justes, c’est l’ambition des Nations Unies, de l’Unesco et du Rotary.

Et pour cela, le Rotary réaffirme son rôle de partenaire privilégié par  :

  • Sa vocation naturelle  » à la paix par le service« 
  • Des valeurs propres dont témoignent les rotariens  comme la camaraderie, l’intégrité, le leadership
  • Des actes forts posés par les clubs et les districts à  travers les causes qu’il défend.

Les objectifs des Nations Unies pour le développement durable

S’investir dans le monde que nous voulons

Par Serge Gouteyron

Une bonne année à vous tous amis lecteurs fidèles de ce blog.

Et une bonne année pour le Rotary car je crois que le monde a besoin d’un Rotary encore plus entreprenant et plus fort pour construire la paix.

Une opportunité se présente à nous : réaliser les objectifs des Nations Unies pour le développement durable : s’investir dans le monde que nous voulons.

La conférence à l’Unesco du 24 mars prochain montrera l’impact du Rotary et de l’Unesco.

Aussi, je vous invite à y être des nôtres.

Le Président du RI 2017/2018, Ian Riseley – les Administrateurs européens du Rotary, Mikael Ahlberg, Gérard Allonneau et Corneliu Dinca – le doyen des représentants du Rotary auprès des Institutions Internationales, Ed Futa –  les dirigeants et les experts de l’Unesco –  les rotariens et les rotaractiens francophones, européens et africains participeront à cette conférence, ouverte à leurs amis.

Les objectifs 2030 des Nations Unies pour le développement durable offrent au Rotary International une formidable  opportunité pour valoriser son identité et son image.

Si le service rotarien rend le monde meilleur par sa vision, ses valeurs et ses actes, nous devons, en permanence,  être au plus près des préoccupations du  temps comme Paul Haris et ses amis ont su l’être en créant le Rotary.

« Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde » a écrit Gandhi.

Car maintenant !

  • Eliminer la faim et la pauvreté, c’est possible !
  • Stopper les épidémies de Sida, de tuberculose, de paludisme après l’éradication du virus de la poliomyélite, c’est possible !
  • De l’eau potable, de l’électricité, internet partout comme savoir lire, écrire, compter,  c’est possible !
  • Réunir les conditions du développement économique par une croissance contrôlée et donner du travail aux jeunes
  • Comme vivre dans un environnement sain, dans une société pacifique et juste, doit être possible !

Rotary Day du 24 mars 2018

L’occasion d’une nouvelle manifestation de la relation de proximité de pensée et d’action que le Rotary et l’Unesco entretiennent depuis 1945

Aujourd’hui, s’investir dans le monde que nous voulons, c’est être acteurs dans la réalisation des objectifs du développement durable.

Puisque ces objectifs sont aussi souvent les nôtres :

  • Construire une société pacifique

– un avenir définitivement durable pour la paix –   l’égalité des sexes –  le Liban : terre de dialogue interculturel et interreligieux au cœur du Moyen Orient – l’éducation à la citoyenneté et à la paix.

  • La protection de la planète

– garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement – les initiatives du Rotaract Europe pour le développement durable – prendre des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions

  • Assurer une vie digne

 – dans le développement économique local et une stratégie mondiale en faveur de l’emploi des jeunes – dans la  santé pour tous – dans la lutte contre la pauvreté

Le Président du RI, Ian Riseley et le représentant de l’Unesco donneront chacun la vision de leur organisation sur cet engagement fondamental pour l’humanité.

L’accent sera mis sur le partenariat public (gouvernements, institutions) ou privé (société civile) qui  est la voie de l’efficacité pour les financements et la gestion de l’opérationnel comme l’a montré l’initiative Polio Plus (Oms, Centre de santé des Etats Unis, Unicef, Rotary et fondation Bill et Melinda Gates).

Par ailleurs, réflexions et propositions feront l’objet d’une déclaration de la coordination nationale du Rotaract.

Les interprètes de l’Unesco assureront la traduction simultanée français/anglais et le midi, le restaurant de l’Unesco et sa vue face à la Tour Eiffel pourra accueillir 220 participants.

Je pense qu’une belle journée se profile à la Maison de l’Unesco le samedi 24 mars  2018.

Vous y êtes très  amicalement attendus !

Inscriptions et informations complémentaires sur http://www.riunescoday.org

« Rendre le monde meilleur avec le service rotarien »

Par Serge Gouteyron

Paul Harris et ses amis ont réussi en 16 années (entre 1905 et 1921), à doter le Rotary d’une pensée et d’une culture propre à faire naitre l’espoir :

  • En faisant de l’éthique professionnelle une priorité
  • En faisant du respect de l’autre, une autre priorité
  • En améliorant autour d’eux  les conditions de vie
  • En prenant leur part dans la recherche de la paix.

Aujourd’hui, le Rotary s’adapte à de nouvelles circonstances et à de nouveaux comportements.

Plus que dans l’adaptation, nous devons être dans l’évolution et le changement pour être au plus près des idées et des préoccupations du temps comme Paul Harris et ses amis ont su l’être.

« Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ».

Certes, c’est une belle citation de Gandhi, mais c’est plus que cela pour nous rotariens.

La première génération de rotariens nous a appris la dimension éthique dans le monde des affaires et à construire des relations professionnelles et sociales sous l’égide de rapports loyaux et équitables.

Le service rotarien professionnel aujourd’hui doit prendre en compte ce qui fait notre qualité : une expertise dans l’accompagnement des jeunes, notre implication dans l’enseignement et les organisations professionnelles pour apporter une contribution pertinente à la stratégie mondiale pour l’emploi des jeunes qui est l’un des objectifs 2030 des Nations Unies pour le développement durable.

Servir avant tout. L’esprit de service, action et compassion que l’on reconnait aux rotariens vient de loin :

Du message d’amour originel – bien que laïcisé  puisque nous sommes une organisation non confessionnelle – portée par le désir de comprendre l’autre.

Il y a d’ailleurs eu dans le passé  une recommandation du Rotary International qui demandait à chacun de « savoir se mettre dans la peau des autres ».

« Je considère parfois le Rotary comme l’ébauche d’une philosophie de la vie et du travail pour atteindre le bonheur » a écrit Paul Harris en 1915.

Transformons la camaraderie en amitié, l’utopie en réalité, avec le bonheur d’aider autrui.

Depuis les premières toilettes publiques à Chicago en 1907 jusqu’au combat pour l’éradication de la poliomyélite en 1987, le service rotarien s’est imposé dans la société.

Et cela nous le devons à la Fondation Rotary dont nous avons fêté cette année le centenaire à la convention d’Atlanta.

Comment pouvons-nous accroître le service rotarien ?

En nous impliquant là aussi dans les objectifs des Nations Unies pour le développement durable :

  • Eliminer la faim c’est possible !
  • La pauvreté aussi, c’est possible !
  • Stopper les épidémies de Sida, de tuberculose, du paludisme, c’est possible !
  • De l’eau potable, de l’énergie, internet partout, c’est possible !
  • Savoir lire, écrire, compter partout dans le monde, c’est possible .

La méthode de travail doit s’inspirer de la réussite de l’initiative PolioPlus. Le Rotary peut être à nouveau à l’origine de partenariats institutionnels d’envergure sur les principales problématiques.

Le Président Ian Riseley imagine que notre organisation retiendra une 7ème priorité stratégique. Celle de la protection de la planète.

C’est tant mieux car c’est ce que la jeunesse attend du Rotary.

Le service rotarien depuis 1921 est indissociable de la recherche de la paix. Nous avons développé un plaidoyer intense pour la paix jusqu’ici avec les centres pour la paix.

Il y a dans les objectifs des Nations Unies pour le développement durable, un objectif qui nous correspond bien :

« Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques justes » et j’ajouterai fraternelles.

Je crois que nous avons l’expérience et l’esprit pour être un acteur reconnu dans la réalisation de cet objectif.

Grâce aux comités interpays : 300 aujourd’hui aptes à se consacrer à l’amitié entre pays à la compréhension mutuelle et à la résolution des conflits

Grâce aux centres pour la paix et à plus de 1000 ambassadeurs travaillant principalement dans les institutions internationales, les ONG  et les gouvernements

Grâce à un rôle accru des représentants du Rotary dans les institutions internationales à l’ONU, à l’UNESCO, à la FAO, au Conseil de l’Europe, à l’Union Africaine, à la Ligue Arabe, à l’Union Européenne, à l’organisation des Etats américains ….

Par exemple en créant à l’initiative de clubs ou de districts des chaires pour la paix associées à des centres de recherches  dans les Universités comme cela se fera à l’Université Catholique de Lille à la rentrée prochaine , puis à Ottawa, Bangalore, Washington, Yaoundé, Buenos Aires

Le service rotarien a contribué à rendre le monde meilleur par sa vision de la société, ses valeurs et ses actes.

Nous le devons aux 6 générations de rotariens qui ont nourri et fait prospérer une culture rotarienne dont nous sommes les héritiers.

Dans ce temps d’interrogation, je pense que cette culture et le service rotarien renferment encore les clefs de notre futur.