LA CULTURE DU ROTARY

Blog de Serge GOUTEYRON

LA CULTURE DU ROTARY - Blog de Serge GOUTEYRON

Congrès des « Mères pour la paix » – La force des femmes – une force pour la paix

Par Serge Gouteyron

Etaient réunies à Villeneuve d’Ascq, le 12 octobre dernier, dans les locaux de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture à l’occasion du 30ème anniversaire des « Mères pour la Paix » des femmes d’Afghanistan, d’Algérie, de Bosnie, d’Iran, d’Israël , de Palestine, du Rwanda, de République du Congo, de Russie, de Syrie et d’Ukraine.
Des témoignages bouleversants.
Des universitaires, des juristes, des ONG, l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille avec le soutien des 2 districts du Rotary des Hauts de France et de la ville de Villeneuve d’Ascq ont fait le point sur le pouvoir des femmes au sein des conflits.
« Force pour défendre leurs droits et exiger la justice pour les sévices commis. »
« La présence de femmes dans les instances internationales augmente les chances pour la paix. »

Présentation du Rotary International

L’une des 3 missions du Rotary est de construire la paix.

Le Rotary a été créé en 1905 à Chicago par un groupe d’hommes d’affaires, amis dans la vie, soucieux de renforcer droiture dans le monde des affaires et la philanthropie.

Auxquelles s’ajoutera en 1921 « l’aide à l’avancement de la paix ».

Aujourd’hui le Rotary International est une vaste organisation – présente dans tous les pays libres – de 1 400 000 membres et de 46 000 clubs.
Totalement apolitique et non confessionnel.

Sa devise « Servir d’abord« .

Entre les 2 guerres , le Rotary déploiera un plaidoyer intense pour la paix – en faveur du désarmement et pour les droits de l’homme – tandis que nombre de personnalités du monde intellectuel et diplomatique rejoignaient le Rotary comme à Lille René Cassin prix Nobel de la Paix en 1968, membre fondateur du rotary club de Lille en 1927 et rédacteur en 1948 à Paris de la Déclaration des Droits de l’homme.

En 1945, à San Francisco, plusieurs rotariens, membres de la délégation des Etats Unis ou es qualité participeront à la rédaction de la Charte des Nations Unies pour « préserver les générations futures du fléau de la guerre« .

En 1942 la conférence de Londres des Ministres de l’Education du monde libre, organisée par le Rotary, décidera de la création de l’Unesco pour « élever dans l’esprit des hommes les défenses de la paix« .

L’Unesco, une organisation dont le Rotary est resté proche.

Des années 50 à la fin du siècle dernier, le Rotary connaitra une expansion fulgurante portée par le service à autrui.

Durant cette période, prédominent la culture de la paix et la quête d’une citoyenneté mondiale.

Les programmes pour la jeunesse : bourses à l’étranger, échanges scolaires de jeunes, séminaires de leadership, – Rotaract pour les moins de 30 ans, – Interact pour les moins de 18 ans portent alors cette philosophie.

La connaissance de l’autre étant la première étape pour une entente mondiale.
Dans le même esprit, la France et l’Allemagne, en 1950, créent le comité interpays pour renouer les relations après 3 guerres mondiales et placer l’idéal de paix au-dessus de tout.

500 comités interpays aujourd’hui perpétuent cette volonté de compréhension mutuelle.

Les comités interpays sont la « position avancée » du Rotary International pour la paix

Il y a 25 ans, le Rotary créa dans 7 universités internationales des « centres pour la paix et la résolution des conflits.« 

Former à un niveau master des étudiants qui travailleront à leur sortie dans les organisations intergouvernementales et les ONG.

Ils sont aujourd’hui 2 000 et certains d’entre eux ont même créé localement leur centre de résolution des conflits.

Notre prochain centre universitaire ouvre en février prochain à Istanbul.

Nous avons d’autres programmes propres animés par des groupes de rotariens qui agissent plus particulièrement – comme Mères pour la paix dans les zones de conflits – les réfugiés, la lutte contre l’esclavage et des initiatives liées à l’égalité des genres, l’éducation des filles, l’autonomisation des femmes, les violences faites aux femmes.

Mais le corps de notre action de service, ce sont nos causes prioritaires soutenues par notre Fondation.

L’Education – le développement économique – la prévention des maladies dont notre combat historique pour éradiquer la poliomyélite – la santé de la mère et de l’enfant – l’eau et l‘assainissement – l’environnement et la Promotion de la Paix.

Des actions au long cours pour rendre les sociétés plus équitables

C’est un préalable à la paix – mais aussi le noyau central des objectifs des Nations Unies pour le développement durable -.

Objectifs pour lesquels la société civile doit se mobilier car un vrai chemin collectif pour la paix.

Nous sommes représentés aujourd’hui auprès de toutes les organisations internationales – plus de trente – des Nations Unies à l’Union Africaine en passant par la Ligue Arabe et le Communauté Européenne ….

Des lieux actifs pour la promotion de la paix.

Il y a 2 ans, en octobre 2022, les districts des Hauts de France ont organisé à Lille une conférence « le long chemin de la paix » avec 2 Prix Nobel de la Paix : le Dr Denis Mukwege en 2018 et Mme Ouided Bouchamaoui du Printemps tunisien en 2015.

Conférence pour laquelle « Mères pour la Paix » était présente dans un panel avec le Dr Mukwege.

Dans son livre « la force des femmes » le Dr Mukwege dit :
« Si l’on remet les clés du pouvoir à une femme, il y a plus de chance qu’elle conduise les réformes indispensables pour faire de ce monde un endroit plus sain et plus juste. »

Une force pour la paix donc !

Comité des Partenaires Non-Gouvernementaux du conseil exécutif de l’UNESCO

Par Cyril NOIRTIN

En tant que Représentant du Rotary auprès de l’UNESCO, j’ai eu l’honneur de participer à la réunion du Comité des Partenaires Non-Gouvernementaux du Conseil Exécutif de l’UNESCO le 11 octobre 2024.

Cette session a mis en lumière les opportunités de renforcer la collaboration entre l’UNESCO, ses partenaires non-gouvernementaux, et le Secrétariat sur des questions d’importance mondiale.

Objectifs du Comité

Le Comité des Partenaires Non-Gouvernementaux a pour mission de passer en revue et de promouvoir la contribution des ONG au travail de l’UNESCO. Parmi les points à l’ordre du jour, il a été question d’examiner l’admission et le renouvellement des partenariats officiels avec des ONG, de mettre en place des mesures pour renforcer cette coopération, et de développer des stratégies visant à accroître l’engagement et la diversité au sein du réseau de partenaires.

Points clés des discussions

Le rapport de la Directrice générale a mis en évidence plusieurs mesures destinées à intensifier l’implication des ONG auprès de l’UNESCO. Il a notamment été question de nouvelles opportunités de collaboration, d’une diversification accrue du réseau, ainsi que de la nécessité d’améliorer la compréhension du cadre statutaire de l’UNESCO parmi les partenaires.

L’Initiative de Cartographie Thématique

Une partie importante du rapport a porté sur l’initiative de cartographie thématique, menée conjointement avec le Comité de Liaison ONG-UNESCO en 2023. Cette initiative vise à dresser un panorama complet de l’expertise, de l’envergure géographique, et des domaines d’intervention des partenaires ONG.

Les principaux résultats de cette cartographie sont les suivants :

  • 95 % des ONG déclarent des activités dans le domaine de l’éducation
  • 88 % dans les sciences sociales et humaines
  • 77 % dans la communication et l’information

La cartographie a également mis en lumière des domaines thématiques prioritaires, tels que le plaidoyer, la mise en œuvre de projets locaux, et le développement de politiques.

Focus géographique

  • 73 % des ONG participantes sont actives en Afrique
  • 49 % sont impliquées dans les États Insulaires en Développement (SIDS)

Nouvelles Admissions et Renouvellements

Le comité a approuvé l’admission de plusieurs nouvelles organisations au statut consultatif, notamment Arigatou International (Japon), Institute for the Study of Knowledge Management in Education (États-Unis), Fédération Internationale du Sport Universitaire (Suisse) et Handicap International (France).

Par ailleurs, l’Associated Country Women of the World (ACWW) a été promue au statut d’associé. L’ACWW, partenaire de l’UNESCO depuis 1947, se concentre sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes rurales. Avec le statut consultatif depuis 2012, l’organisation a aligné son plan stratégique 2022-2026 sur les priorités de l’UNESCO et a joué un rôle actif dans le Comité de Liaison ONG-UNESCO, avec sa Directrice du plaidoyer occupant actuellement la présidence.

Le comité a également renouvelé les relations officielles avec plusieurs fondations, telles que l’AMAR International Charitable Foundation (Royaume-Uni), l’Association Mondiale des Amis de l’Enfance (AMADE) (Monaco), et la YOU Foundation – Education for Children in Need (Allemagne).

Intervention du Rotary lors de la réunion

En tant que représentant du Rotary International, j’ai eu l’opportunité de m’adresser au comité. J’ai mis en avant l’engagement historique du Rotary dans les domaines de l’éducation, de la paix et du service communautaire. J’ai également souligné notre récente participation au Partenariat pour une Éducation Verte, à travers lequel le Rotary contribue à des projets visant à transformer l’éducation pour préparer les apprenants aux défis environnementaux et climatiques. J’ai réitéré l’engagement du Rotary à promouvoir le développement durable par l’éducation, en particulier pour les populations vulnérables, et j’ai insisté sur l’importance de l’accès équitable à une éducation de qualité.

De plus, j’ai abordé l’accent mis par le Rotary sur le renforcement des systèmes éducatifs résilients, notamment en période de crise. Fort de notre expérience lors de la pandémie de COVID-19 et d’autres crises humanitaires, j’ai insisté sur l’importance cruciale d’assurer la continuité de l’éducation pour les populations les plus vulnérables. Les initiatives du Rotary en matière de résilience éducative ont été partagées comme exemples de la manière dont les ONG peuvent jouer un rôle clé dans la réponse aux crises et la reprise.

Perspectives et Conclusion

En prévision de la prochaine Conférence Internationale des ONG de l’UNESCO en décembre 2024, qui portera sur le renforcement des capacités d’action, j’ai souligné l’importance des partenariats locaux avec les gouvernements et les organisations internationales. Le Rotary est fermement engagé à renforcer les capacités des acteurs locaux afin qu’ils puissent contribuer aux Objectifs de Développement Durable (ODD). Nous sommes impatients de poursuivre et d’approfondir notre collaboration avec l’UNESCO dans ces domaines.

Cette réunion a offert au Rotary une occasion précieuse de réaffirmer son engagement à soutenir les objectifs éducatifs et de développement durable de l’UNESCO. Nous restons déterminés à renforcer notre partenariat, particulièrement dans les domaines de l’éducation et de la paix, et nous nous réjouissons de poursuivre notre coopération pour maximiser l’impact de nos efforts conjoints.

Les représentants du Rotary auprès des Nations Unies et autres Organisations Internationales

Par Serge Gouteyron

Le réseau des représentants du Rotary auprès des Nations Unies et autres organisations internationales est un acteur clé de la promotion de la paix.

Au même titre que les comités interpays, les programmes pour la jeunesse, les Rylas et les centres pour la paix, ou encore nos causes prioritaires.

Son rôle principal est d’y faire connaître la philosophie et les actions du Rotary.
Et pour cela y organiser des manifestations publiques – séminaires – conférences – expositions.

Il est très important qu’il y ait échanges et retour d’informations avec les clubs et les districts voisins et aussi dans les Institutes et les conférences de districts.

Également rechercher et nouer des partenariats en lien avec nos causes prioritaires comme c’est le cas aujourd’hui pour l’Education, l’Education Verte et l’Environnement.

En 1921, à la convention d’Edimbourg, les 8 pays rotariens de l’époque ont fait de « l’aide à l’avancement de la paix » le 3ème but du Rotary.

Il s’ajoutait aux 2 premiers : plus de droiture dans le monde des affaires et de la philanthropie dans sa vie personnelle.

Aujourd’hui, la mission du Rotary est restée la même : servir autrui, construire la paix et promouvoir l’intégrité.

Entre les 2 grandes guerres, avec d’autres associations, le Rotary déploiera un plaidoyer intense pour la paix dans une époque marquée en Europe par la folie humaine, totalitaire, communiste et nazie.

A la convention de Vienne en 1931, il prône le désarmement tandis que se crée le petit comité franco allemand et à celle de La Havane en 1940, il réaffirme son soutien aux droits de l’homme.

Il crée les Instituts de la compréhension internationale – une idée dans doute à expérimenter de nouveau sur le thème : « savoir se mettre dans la peau des autres« 

Mais surtout, les nouvelles idées et valeurs rotariennes trouvent un large écho parmi nombre de personnalités du monde civique, scientifique, économique.

Comme en France avec René Cassin juriste, futur Prix Nobel de la paix en 1968, membre fondateur du rotary club de Lille en 1927, père avec Eleanor Rosevelt de la déclaration universelle des droits de l’homme de Paris en 1948.

Il sera le premier président de la Cour Européenne des droits de l’homme.

Comme vous le savez, les rotariens seront présents et moteurs dans la conférence de Londres en 1942 qui décidera de la création de l’Unesco pour « élever dans l’esprit des hommes les défenses de la paix« .

Et dans celle de San Francisco en 1945 – en tant que rotariens dans la délégation des Etats Unies et es qualité – qui rédigera la charte des Nations Unies pour « préserver les générations futures du fléau de la guerre » avec ses 3 volets : sécurité – développement – droits de l’homme.

Le Conseil de Sécurité était absent de la société des Nations qui siègera à Genève jusqu’en 1946. Mais celui-ci ne concerne pas le Rotary – puisque apolitique et non confessionnel.

Les rotariens seront très attachés à la charte des Nations Unies. Elle sera diffusée dans tous les clubs rotary et 2000 séminaires d’explication seront organisés à travers le monde.

Jamais alors les idées rotariennes et celles des Nations Unies n’ont été aussi proches l’une de l’autre.

Et pendant les 10 années qui suivront il y aura chaque année une journée du Rotary aux Nations Unies.

Interrompue pendant la guerre froide, elle reprendra après 1985 – année des 80 ans du Rotary et des 40 ans de l’ONU – après l’annonce à la tribune de New York par le Président du Rotary Carlos Cansceco de l’engagement du Rotary à vacciner contre la poliomyélite 80% de la population mondiale.

A partir de 1991, les premiers représentants seront officiellement nommés aux Nations Unies.

Aujourd’hui, le réseau compte une trentaine d’organisations internationales.
Ces dernières années, la journée du Rotary de New York s’est décentralisée à Genève, Nairobi et Paris.

Tandis que des Rotary Day seront organisés en particulier à l’UNESCO.

Durant toute la seconde moitié du siècle dernier, la philosophie prédominante sera celle de la « culture de la paix » avec sa quête d‘une citoyenneté et d’une entente mondiale.

Ces 10 dernières années, le concept dominant est celui de la paix positive, celle qui vise à promouvoir des sociétés plus équitables.

Etat de droit – gouvernance démocratique – économie libre et privée – partage des ressources – moins de corruption.

C’est l’objet de notre partenariat avec l‘Institut de l’Economie et de la paix avec lequel les rotariens ont la possibilité de devenir eux-mêmes des activateurs de paix.

Le programme mondial qui porte cette transformation progressive, ce sont les objectifs des Nations Unies pour le développement durable.

Nous sommes engagés pour !

En conclusion, le réseau des représentants auprès des organisations internationales, en quelque sorte l’héritier des relations historiques entre le Rotary et les Nations Unies, est bien un acteur clé de la promotion de la paix qui ne demande qu’à s’affirmer comme tel.

ROTARY/UNESCO : renforcer notre collaboration

Par Serge Gouteyron

Journée du Rotary aux Nations Unies : Unesco Paris le 4 mai 2024

La collaboration Rotary/Unesco s’est instituée dès l’origine de l’Unesco

En 1946, le Rotary octroie des bourses pour les services sociaux et éducatifs dans les pays ravagés par la guerre. L’Unesco est chargé de la mise en œuvre sur le terrain.

En 1997, un accord-cadre de collaboration est signé entre le Directeur Général de l’Unesco, M. Frédérico Major et Luis Vicente Giay Président du Rotary.
L’accord prévoit une collaboration globale entre les 2 organisations.
Je me souviens bien, cher Gordon, dans le stade de Glasgow de l’intervention de M. Frédérico Major à la convention de 1997.

En 2003, un second accord-cadre est signé par M. Kōichirō Matsuura, Directeur Général de l’Unesco et Jonathan Majiyagbe Président du Rotary.
Il s’agissait de faire coopérer les 120 commissions nationales de l’Unesco et les 500 districts du Rotary.
Ces 2 accords-cadres sont restés en deçà des espérances de nos dirigeants mais aujourd’hui je pense qu’ils fonctionneraient mieux.

Pour autant, les Présidents du Rotary ont honoré de leur présence les 4 conférences que nous avons organisées à l’Unesco sur le thème de la paix.
En 2011 « la culture de la paix une vision partagée Rotary/Unesco » avec le Président Kalyan Banerjee
En 2015 « construire la paix avec le Rotary et l’Unesco » « les initiatives de paix des comités interpays » avec le Président Gary Huang.
En 2018 « le Rotary et les objectifs de développement durable » avec le Président Ian Riseley.

En 2020 « ensemble pour la paix » avec le Président Mark Maloney. Rotary Day où nous devions célébrer le 75ème anniversaire des Nations Unies
qui sera annulé pour cause de Covid alors que 1 325 rotariens étaient inscrits.
Sans omettre la rencontre de John Hewko Secrétaire Général du Rotary et du Directeur Général Adjoint de l’Unesco en 2023.

Avant cela, en 2005, à l’occasion du centenaire, les clubs et les districts français lancent « le concours national d’éthique professionnelle » pour les étudiants.
La conférence générale des Grandes Ecoles, l’Unesco et ensuite la Commission Nationale française de l’Unesco sont associées.
Un succès : une quantité impressionnante de mémoires, quelquefois hors des sentiers battus, ont été écrits au cours de ces années sur le sujet.
De quoi alimenter plusieurs thèses sur l’éthique.

Puis en 2006, la conférence « Agir pour l’eau » en présence du Président Carl Wilhelm Stenhammar, précédée d’une visite à l’Unesco du Président Glenn Estess, suivie par celle du Président Billl Boyd débouchera en 2011 sur un partenariat Fondation Rotary/Institut de Delf de l’Unesco pour la formation d’ingénieurs et de techniciens hydrologues des pays en voie de développement.
Une centaine de bourses de la Fondation ont ainsi financé 2 années d’études.

En 2013, les clubs Rotary, sous l’impulsion de Maurice Charbonnières, ayant un site classé sur leur territoire créent une association pour valoriser le patrimoine mondial :
Albi, Fontenoy, Carcassonne, Le Havre, Provins, Valenciennes, Gavarnie, Lyon et Besançon, – Blaye cette année, Bourges l’an prochain – ont été les lieux de ces rencontres.

Autre point : l’Unesco agrée 350 ONG pour lesquelles il existe une direction dédiée.
Le Rotary y occupe le statut d’association.
Ces ONG élisent tous les 2 ans leur président et leur comité de liaison.
Le Rotary International a exercé plusieurs mandats dans ce comité. Il occupe actuellement la fonction de trésorier.
Le comité de liaison organise des forums sur les thèmes de l’Unesco.
Le Rotary avait organisé celui de Quettaro au Mexique en 2016
Et a eu l’opportunité de présenter ses actions et ses programmes à la conférence générale de l’Unesco en 2022 avec Cyril Noirtin.
Nous avons collaboré étroitement depuis 13 ans avec 5 dirigeants de l’Unesco : Genc Seïti – Eric Falt – Jean Yves Le Saux – Julien Pellaux et la cheffe de service des partenariats ONG , Sabina Colombo.
Nous les remercions chaleureusement pour leur coopération.

Aujourd’hui notre réflexion concerne l’Education, une cause prioritaire du Rotary tandis que l’Unesco en est chef de file pour les Nations Unies.
Le Rotary a rejoint la coalition mondiale pour l’Education constituée en 2020 pour apporter des réponses à la fermeture des Etablissements scolaires pendant le Covid.
C’est une coalition très large avec les organisations internationales, la société civile, éducative, les Gafam, les médias qui travaille pour une éducation équitable et inclusive.

L’Éducation verte, l’Education au développement durable sensibilise sur les conséquences du changement climatique et sur toutes les questions environnementales, son but est de favoriser des connaissances, compétences et attitudes pour promouvoir le développement durable.
Il existe également depuis cette année, un partenariat stratégique avec le programme des Nations Unies pour l’environnement : protéger et restaurer les cours d’eau.
De plus, cette année, le Rotary a été très présent à la COP 28 de Dubaï sous le leadership de Judith Diment.

Le Rotary devrait pouvoir aussi prendre une grande place dans l’Education à la paix, grâce à son réseau de Comités Interpays, les rotariens, activateurs de paix et son expertise publique des Centres pour la paix.
De quoi proposer une chaire pour la paix avec le concours de l’Unesco.

La collaboration entre le Rotary et les Organisations Internationales se fait à travers le travail et l’entregent des représentants du Rotary.
Les représentants du Rotary ont pour mission de faire connaître le Rotary, sa philosophie, ses programmes, d’intervenir en son nom dans les commissions et les instances.
Ils sont mandatés par le Président.
Ils sont donc en première ligne pour illustrer la proximité de pensée et d’action que le Rotary International entretient historiquement avec l’Onu et l’Unesco.

ROTARY DAY du 4 mai 2024 à L’UNESCO

Adresse aux Gouverneurs de la zone 13

Le Président du RI, Gordon R. McInally vient de nous confirmer la journée du Rotary à l’UNESCO le samedi 4 mai prochain.

Le thème de cette conférence présidentielle sera :
Éducation/Culture/Planète
Comment le Rotary et l’UNESCO contribuent à la paix ?

C’est un privilège pour notre zone d’accueillir à Paris sur le site prestigieux de l’UNESCO, l‘unique Rotary Day de cette année.

Certes les délais pour la promotion sont serrés mais nous avons l’expérience des 4 éditions précédentes ; lesquelles avaient enregistrées au total 3 000 inscriptions.

Même si la dernière, en mars 2020, a été annulée un mois avant pour cause Covid.

Le programme est prêt et les intervenants de haut niveau sélectionnés.

`Parmi ceux-ci, Mariatou Koné, ministre de l’Éducation de la Côte d’Ivoire, Simona Pinton, Présidente-élue de la commission des Centres du Rotary pour la Paix, l’Administrateur élu Alain Van de Poel, la responsable de l’axe prioritaire Éducation du Rotary International, Régina Fuller White.

La traduction simultanée français/anglais sera assurée dans les conditions optimum par les interprètes de l’UNESCO.

Le thème central de cette conférence sera l’Éducation : l’Éducation globale, l’Éducation verte et l’Éducation à la paix.

Comme vous le savez, l’Éducation est l’une des 7 causes prioritaires du Rotary International et l’UNESCO en est le leader pour les Nations Unies.

Par ailleurs, il est prévu dans le programme – dans la séquence consacrée à l’éradication de la poliomyélite – que le Président Gordon R. McInally remette au Président de la République Française, M. Emmanuel Macron, le prix international du Rotary réservé au Chef d’État et de Gouvernement que lui a décerné le Rotary pour son engagement à Éradiquer la Polio.

Mais à ce jour, nous sommes dans l’attente de la confirmation du Président Macron.

Les inscriptions sont ouvertes pour tous les rotariens et non rotariens sur le site de la conférence à www.riunescoday.org. La participation aux frais est de 100 euros avec un Lunch Bag le midi.

L’accueil à la conférence se fera à partir de 9H.
Elle commencera à 10H et se terminera à 17H30.

Un diner sera organisé la veille en l’honneur du Président au Bel Canto à Neuilly au prix de 100 euros également.

Chers Amis Gouverneurs, merci d’informer dès que possible votre comité, vos présidents de club et les rotariens de cet évènement international.

Ensemble le 4 mai, célébrons la coopération étroite et la proximité de pensée qu’entretiennent le Rotary et l’UNESCO.

Et célébrons la mémoire des rotariens qui en 1942 à Londres ont initié la conférence des Ministres de l’Éducation du Monde Libre qui décida la création de l’UNESCO.

Serge Gouteyron

La Paix Rotarienne en Méditerranée

Par Serge Gouteyron

La recherche de la paix est un domaine dans lequel le Rotary International pourrait exercer une réelle influence en étant acteur.

Le concept de la culture de la paix a été prédominant de la fin de la guerre aux années 2000. Il reposait sur la quête d’une citoyenneté mondiale fondée sur la solidarité intellectuelle et morale de l’humanité.

Mais aujourd’hui, nous sommes dans la paix positive, plus pragmatique. Il s’agit de conduire des processus de paix, visant à l’amélioration des conditions de vie, de résolutions des conflits, de dignité et de gouvernance qui peuvent être différents selon les régions du monde.

Les guerres idéologiques et les conflits de territoires mis à part, les bonnes volontés sont d’accord pour dire que la « paix est possible« .

D’ailleurs, nous avons un modèle pour la paix.

Ce sont les objectifs des Nations Unies pour le développement durable dont nous attendons dans un lointain lointain l’avènement de sociétés pacifiques, justes et fraternelles.

Mais il y a deux préalables indispensables.

D’abord, rassembler les bonnes volontés, religieuses, civiles, civiques et politiques pour créer l’espoir et ensuite, faire travailler ensemble les Etats et la société civile comme le Rotary a su le faire avec l’Initiative Polio Plus.

Faire prendre conscience, rassembler et agir, c’est la vocation du Rotary.

La zone géographique de la Méditerranée est un terrain d’action particulièrement significatif pour le Rotary dans laquelle s’expérimenteraient les conditions de la Paix Rotarienne. Et tout particulièrement dans le centre pour la paix d’Istanbul.

Constituer une task force des comités interpays sur les 2 rives de la Méditerranée, les lieux mêmes de « la Pax Romana » comme l’avait évoqué le regretté past directeur Orscelik Balkan lors d’une réunion au Conseil de l’Europe en 2010.

Jeter des ponts, tisser des liens amicaux, des liens culturels, économiques et même diplomatiques, comprendre l’autre à travers le dialogue des religions et des cultures pour créer les conditions du rapprochement et de l’entente.

Cette task force s’appuierait sur toutes les entités rotariennes et les partenaires impliqués dans les processus de paix : les groupes d’actions, les amicales, les peace corps, médiateurs sans frontières.

Chacun apportant sa vision personnelle.

Le but de cette task force étant de déclencher un vaste mouvement d’ »éducation pour la paix » en lien avec l’Unesco et l’Institut d’Economie et de la Paix.

Le corpus de la paix rotarienne en matière de paix positive sera défini par les centres pour la paix avec l’aide des collèges de diplômés, d’étudiants, de professeurs, de chercheurs et des rotariens.

Ce corpus sera intégré dans les modèles des axes stratégiques et particulièrement dans celui de la promotion de la paix.

Des actions de terrain seront mises en place à partir des projets « incubateurs de paix ».

Construire la paix sur les bords de la Méditerranée grâce à la diversité, l’inclusion et l’équité. Trouver les réponses aux problèmes majeurs sur les réfugiés, les migrations humaines, la pollution, les changements climatiques.

S’appuyer sur les femmes et les jeunes comme agents de paix de la culture méditerranéenne avec beaucoup d’efforts consacrés à la dignité pour tous.

L’unité entre les pays, entre les générations, entre les religions, entre les cultures autour de la Méditerranée sera d’abord le fait de rencontres de mouvements de jeunes que le Rotary doit non seulement encourager mais organiser lui-même plus fréquemment.

Les représentants du Rotary auprès des Organisations Internationales verront leur mission élargie à celle d’ambassadeurs pour la paix en y portant la voix du Rotary au plus haut.

Le Rotary devient ainsi un acteur de paix, engagé lui-même dans ce processus. Cela fait partie des nécessités d’avenir que notre organisation s’implique plus.

Contribuer à la construction de la « paix en Méditerranée » : une opportunité pour les rotariens d’y révéler par des actes leur influence dans la société.

Culture de la Paix et Paix Positive

Par Serge Gouteyron

Le concept de la culture de la paix a prévalu aux Nations Unies et à l’Unesco jusque dans les années 2000.

Une philosophie du 20ème siècle portée par l’éducation et la quête d’une citoyenneté mondiale fondée sur la solidarité intellectuelle et morale de l’humanité.

Nourrie par les valeurs humanistes et la croyance que celles-ci allaient transformer la société et ouvrir la voie de la paix entre les nations.
Mais le monde a beaucoup changé après la guerre froide et la chute des régimes communistes.

Les Etats admis à l’ONU se sont multipliés tandis que conflits et guerres allaient croissants. Les migrations humaines se sont propagées sur toute la planète, du Sud vers le Nord. Les polarisations identitaires, religieuses ou ethniques ont engendré des foyers d’extrémismes de plus en plus violents.

Dans ces conditions le développement des populations – le 3ème pôle de l’ONU avec la Sécurité et les Droits de l‘homme – a trouvé une expression vigoureuse dans les objectifs du millénaire.

Améliorer la vie en faisant reculer les inégalités dans les domaines essentiels comme la pauvreté, la faim, la santé, la ressource en eau, l’illettrisme…

A partir de cette période, les Nations Unies et son Secrétaire Général, Antonio Guterres formalisent le nouveau concept de Paix Positive.

La Paix par le service et la cohésion sociale.
Celle qui résulte de l’organisation des sociétés suivant l’état de droit, un capital humain, éduqué peu de corruption et une gouvernance démocratique et participative.

Concept qui trouvera tout son sens avec les objectifs 2030 des Nations Unies pour le développement durable puisqu’il s’agit de construire un monde plus équilibré dans lequel la dignité humaine sera renforcée.
Un modèle qui anticipe des sociétés pacifiques, justes et fraternelles.

Le Rotary International a accompagné cette évolution depuis la création des comités interpays en 1950, ses programmes pour la jeunesse – des échanges scolaires aux bourses, le Rotaract, l’Interact – les groupes d’action, les amicales, jusqu’à son programme phare des centres pour la paix.

Les priorités d’actions de notre organisation avec les 7 axes stratégiques s’inscrivent dans la lignée des objectifs du développement durable et de la Paix Positive.

Comme un des leaders des acteurs de la société civile et comme organisation internationale qui a participé à l’écriture de la charte des Nations Unies et à la création de l’Unesco , le Rotary International aurait toute légitimité à devenir partenaire des Nations Unies pour la réalisation des objectifs 2030.

Car aujourd’hui, il n’y a qu’un seul chemin pour la paix, susceptible de rassembler et de réussir, c’est celui d’une transformation progressive du monde par le développement économique, social et humain , la force des femmes et l’impulsion de la jeunesse.

Le long chemin de la Paix : Lille 15 octobre 2022 2 Prix Nobel de la Paix Dr Denis Mukwege et Mme Ouided Bouchamaoui

Le long chemin de la paix : La contribution du Rotary

DECLARATION

Les gouverneurs des districts Hauts de France et Belgique Luxembourg remercient les 1 200 participants à la conférence « le long chemin de la paix » à Lille le 15 octobre 2022.

La force des femmes

Face à l’extrémisme violent et le viol des femmes comme arme de guerre dans la sud Kivu à l’est de la république démocratique du Congo.

Le Dr Denis Mukwege et ses équipes « réparent » les femmes mutilées et les accompagnent sur la voie de la réinsertion dans l’hôpital de Panzi, fondé en 1999.

70 000 survivantes de violences sexuelles y ont été prises en charge. 5 à 7 femmes y sont reçues chaque jour.

Le Dr Denis Mukwege a été honoré en 2018 par le prix Nobel de la Paix.

Il écrit dans « la force des femmes » : « si l’on remet les clés du pouvoir à une femme, il y a plus de chances qu’elle conduise les réformes indispensables pour faire de ce monde un endroit plus sûr et plus juste ».

Les Nations Unies ont observé également que la participation des femmes dans un processus de paix c’est 30% de chances de succès en plus.

De son côté, le Rotary International et sa présidente 2022/2023 Jennifer Jones comme le Président Shekhar Metha 2021/2022 ont fait de l’éducation et de l’autonomisation des femmes et des filles une priorité de leur mandat.

Les bénéfices recueillis dans cette conférence -partenaires et inscriptions – abondés par les districts et la Fondation Rotary – seront consacrés à de nouveaux investissements pour l’hôpital de Panzi.

Les droits humains

La sécurité – les droits de l’homme et le développement sont les 3 piliers de la charte des Nations Unies.

Les 4 associations de la société civile tunisienne qui ont formé le dialogue national en 2011 dans le prolongement du printemps arabe sont parvenues à instaurer un processus électoral démocratique.

Elles ont reçu le prix Nobel de la paix en 2015 dont Mme Ouided Bouchamaoui, présidente de la Fédération des industries. Son intervention, ce jour, portait sur la paix par le développement et l’éducation.

L’Europe, ses peuples, ses institutions ont vécu 77 ans sans guerre. Mme Maria Arena, présidente de la commission des droits de l’homme au Parlement Européen, rappelle combien il est vital pour chacun de jouir de la liberté de penser, de réunions et de croyances. D’être assuré d’une protection juridique en cas d’oppression et de n’avoir jamais à subir la crainte et le besoin.

Les lois évoluent avec le temps. Les étudiants de l’école européenne des sciences politiques de l’université catholique de Lille souhaitent faire émerger l’idée d’intégrer la dimension du genre dans l’ensemble des politiques de l’Union Européenne.

L’Union Européenne souhaite un tribunal spécial pour juger les auteurs des crimes.

A cet instant, saluons la mémoire de René Cassin, rotarien et membre fondateur du club de Lille – le 1er président de la cour européenne des droits de l’homme – prix Nobel de la paix 1969.

La contribution du Rotary

Historiquement le Rotary International a participé à l’élaboration de la charte des Nations Unies et à la création de l’Unesco pour « préserver les générations futures du fléau de la guerre« .

Dans cet esprit, de culture de la paix, de compréhension de l’autre, les rotariens allemands et français ont lancé à Strasbourg en 1950 le 1er comité interpays pour renouer des relations amicales et construire la paix en Europe.

Face à l’invasion de l’Ukraine, la Fondation Rotary, les districts, les clubs, les comités interpays, les amicales ont apporté un soutien et un accompagnement considérables aux réfugiés et à la population.

Les comités interpays par la voix de son président ont annoncé 2 initiatives pour le dialogue entre rotariens dans les pays en conflit : Ukraine/Russie et région méditerranéenne.

Depuis 1985, le Rotary organise aux Nations Unies à New York « la journée du Rotary ».

Le réseau des représentants du Rotary auprès des organisations internationales (ONU et autres) perpétue et conforte la présence du Rotary. Renforcer ces réseaux renforcera la paix.

A partir des années 60, les clubs Rotary misent sur la jeunesse – à travers les échanges scolaires internationaux – l’Interact et le Rotaract – pour favoriser le dialogue interculturel.

Rotary et Rotaract représentent aujourd’hui un ensemble de 1 400 000 membres.

Durant les 2 dernières décennies domine le concept de la paix positive pour renforcer la cohésion interne des sociétés.

En 2002, les « Centres pour la paix  » installés dans des universités prestigieuses ouvrent aux étudiants en master un accès professionnel aux Institutions Internationales et aux ONG.

Certains étudiants ont pu créer leur propre centre de prévention des conflits.
L’Institut de l’économie et de la paix – partenaire du Rotary International – propose aux rotariens une formation individuelle en ligne.

Depuis 2005, le Rotary et sa Fondation concentrent leurs ressources aux actions relevant de 7 causes primordiales : paix – éducation – eau et assainissement – maladies – santé de la mère et de l’enfant – développement local – environnement plus l’éradication de la poliomyélite le combat intime débuté en 1985.

La construction de la paix se voit aujourd’hui au travers d’un projet commun à long terme Etats/société civile sur la réalisation des objectifs des Nations Unies pour le développement durable.

Projet pour lequel les impulsions données par les organisations de jeunesse comme le Rotaract seront décisives.

Un modèle qui anticipe l’avènement de sociétés justes et fraternelles.

La paix par le service

La paix sociale

La région des Hauts de France n’est pas épargnée par les fractures territoriales, sociales et beaucoup de femmes et d’hommes très éloignés de l’inclusion doutent et renoncent.

Des structures sociales comme Vitamine T et son président André Dupon cherchent à les réconcilier avec eux-mêmes et avec la société.

Un exemple de diversité, d’équité et d’inclusion

Etendre notre portée

Imaginons avec la Présidente 2022/2023, Jennifer Jones, le Rotary comme une conscience morale dans le domaine de la paix.

Lille le 15 octobre 2022

Le long chemin de la paix

Gros succès de la conférence de Lille France : « Le long chemin de la paix » du 15 octobre.

1200 participants enthousiastes

2 prix Nobel de la Paix : Mme BOUCHAMAOUI 2015 et le Dr MUKWEGE 2018.

Les comités inter pays du Rotary avec l’Ukraine et la Russie.

La société civile, les institutions internationales et le Rotary.

Construire la paix en renforçant l’influence du Rotary et celle des institutions internationales.

En s’appuyant sur la force des femmes et l’impulsion de la jeunesse.

En réalisant les objectifs des Nations Unies pour le développement durable

Serge Gouteyron

Les Comités Inter-Pays : Le premier programme du Rotary dédié à la paix

Par Serge Gouteyron

En 1950, à Strasbourg, les rotariens allemands et français créent le 1er comité interpays

Se comprendre, renouer des relations amicales après 2 guerres mondiales, et avancer ensemble pour construire la paix en Europe, telles étaient leurs motivations.

1950 n’est pas neutre.

L’ONU et l’Unesco venaient elles-mêmes d’être créées. L’ONU pour « préserver les générations futures du fléau de la guerre » et l’Unesco pour « élever dans l’esprit des hommes les défenses de la paix ».

2 organisations pour lesquelles le Rotary International et les rotariens es qualités prirent une part active :

  • Dans la rédaction de la charte des Nations Unies en 1945 à San Francisco
  • Dans la conférence des Ministres de l’Education en 1942 à Londres : celle qui décidera de la création de l’Unesco.

D’ailleurs le Rotary organisera chaque année à l’ONU à New York, « la journée du Rotary» interrompue pendant la guerre froide mais reprise depuis 1985 sans discontinuer ; complétée ces dernières années par des « Rotary Day » à l’Unesco.

Penser et agir pour la paix fait que très vite, d’autres comités interpays fleurissent tandis que les gouvernements des 6 pays fondateurs dessinaient les contours de la future Europe.

Les rencontres rotariennes interpays s’étendront bientôt à l’Afrique francophone et au Proche Orient puis ce sera l’Amérique du Sud contribuant à renforcer un arc culturel et humaniste en lien avec leurs aspirations d’émancipation et de progrès.

Chaque année jusqu’en 1988, l’assemblée générale des comités interpays se tiendra à Strasbourg au Conseil de l’Europe. Les Présidents du RI  seront très souvent présents ou représentés tout comme les hauts dirigeants de la communauté européenne.

La chute du mur de Berlin en 1989 ouvre pour les comités une nouvelle vocation dans laquelle ils vont être particulièrement dynamiques : celle de la renaissance et de l’expansion du Rotary en Europe centrale et orientale.

Le Rotary et les comités interpays, nouvellement créés, étant pour ces nouveaux rotariens l’incarnation de la liberté retrouvée et de l’amitié par-delà les frontières.

Les manifestations internationales des comités se multiplient bien que le Rotary ait arrêté leur financement :

à Montpellier en 1992, à Lille en 2001, à Antibes Juan les Pins en 2003  – conférence présidentielle –  à Istanbul en 2007, à Cannes en 2008 « la paix est possible »  – toutes en présence du Président du RI –

aux conventions de Birmingham en 2009 et  de Montréal en 2010 et dans les instituts européens.

En 2007, une association américaine « les amis de la Russie » se transforme en comité interpays Etats Unis /Russie.  Il reçoit sa charte à Evanston,  ce qui  favorisera par la suite l’implantation des comités  aux Etats Unis.

L’organisation et les procédures propres aux comités interpays  : les 2 sections et leur gouvernance, le coordinateur national sont approuvées en 2007 par le Conseil d’Administration du Rotary. Le Conseil Exécutif est ainsi investi de la promotion internationale et des relations avec le siège du RI.

Puis ce sera Bucarest en 2008, Tunis en 2009, Strasbourg en 2010, Berlin en 2011 et  l’Unesco en 2015.

Jusqu’à la pré convention de Taïpei en 2021 (virtuelle cause covid) entièrement consacrée aux comités et à leurs opportunités de service, une première dans leur histoire qui fait date.

Les pays d’Asie ont adopté le concept et créé un comité Indes/Pakistan.

Une innovation : les rotariens de 7 pays du sud est asiatique se sont constitués en comité interpays.

Aujourd’hui on compte 500 comités autant d’ambassades de dialogue pour la paix, apolitiques et non confessionnelles.

Avec le nouveau siècle, la recherche de la paix a aussi évolué. Après la notion de « culture de la paix » l’organisation des Nations Unies et l’Unesco prônent « la pérennisation de la paix » et « la paix positive ».

Le Rotary International contribue à la paix positive par sa vision du monde, par les 7 causes qu’il défend, ses comités interpays, son réseau de représentants auprès des Institutions Internationales, ses programmes d’échanges pour les jeunes, ses bourses, ses centres pour la paix, ses amicales d’action.

Pour les Institutions Internationales l’ambition de transformer le monde reste possible à travers la mise en œuvre du grand plan de développement des Nations Unies :  les objectifs du développement durable : un modèle intégrateur qui identifie les modalités et conditions préalables à l’établissement de la paix

Réussite subordonnée à des engagements fermes et  à une initiative de coopération mondiale  société civile/gouvernements..

D’ici là les comités interpays continueront à établir des ponts d’amitié, à ouvrir la voie diplomatique de l’aide, de la compréhension et du dialogue dans les zones de conflits, à faire partager leurs soucis de loyauté et d’équité dans les relations humaines, et à agir en responsabilité sociale.

Avançant avec d’autres bonnes volontés sur le « long chemin de la paix ».