LA CULTURE DU ROTARY

Blog de Serge GOUTEYRON

LA CULTURE DU ROTARY - Blog de Serge GOUTEYRON

Les Nations Unies et les objectifs du développement durable

Une conférence placée sous le signe de l’espoir, de la paix et du partage

Par Hugo Hernandez-Cornet
Récipiendaire de la Bourse Rotary Sud Ile de France

Dans le préambule de l’acte constitutif de l‘Unesco est écrit : « les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix. » Ce principe, inscrit en six langues sur une stèle à l’Unesco, rejoint les valeurs rotariennes dont la plus importante est de garantir la dignité humaine. Si décider au retour à la paix d’une région conflictogène est juste et moral, le sont pareillement la parité hommes-femmes, la lutte contre les épidémies ou l’accès à l’eau potable pour tous. L’objet de la conférence qui s’est déroulée le samedi 24 mars à l’Unesco portait sur « Les Nations Unies et le développement durable. L’impact du Rotary et de l’Unesco – S’investir dans le monde que nous voulons ».

Le développement durable est l’idée selon laquelle les sociétés humaines doivent répondre à leurs besoins essentiels sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Or de nos jours, il s’agit d’un concept peu appliqué dans le monde. C’est à ce manquement que les grandes organisations mondiales, dont l’Unesco et le Rotary, entendent remédier. L’aide précieuse du Rotary contre la polio, aujourd’hui quasiment enrayée, prouve son implication efficace en faveur d’un développement durable mondial.            Les défis du XXIe siècle à relever sont considérables : les flux migratoires, la vaccination et la pollution. Comment le partenariat de l’Unesco et du Rotary assure et assurera le développement durable à l’échelle du monde ? Mais déjà dans la salle de conférence, Magnus Magnusson, directeur des partenariats et des mobilisations de ressources de l’Unesco, explique que seules des actions à tous niveaux permettent de relever ces défis. Notre rôle au sein d’une organisation nous semble dès lors indispensable et juste.

L’éducation demeure le pilier d’une société pacifique et l’Unesco se charge du renforcement du système éducatif. Cheffe du projet Education for Sustainable Development (ESD), l’organisation dispose de 9 000 écoles à travers le monde. Ces écoles assurent aux élèves de tout âge un enseignement adapté ainsi qu’une formation à certains métiers. Le projet d’action mondiale de l’Unesco cherche à transformer profondément les sociétés en améliorant les individus. Ce programme est perçu comme d’autant plus utile qu’il existe  800 millions d’adultes et 233 millions d’enfants analphabètes dans le monde.

Deux enjeux sociaux sont prioritaires : l’éducation des filles et la parité des sexes. Chaque année dans le monde, 15 millions de jeunes filles de moins de 18 ans sont mariées de force. Indignée, Madame Marie Christine Griez, représentante à l’Unesco de Soroptimist International, souligne que pour les sociétés la priorité sociale est de former convenablement les filles pour les prémunir de conditions de vie insoutenables. Il faut permettre cette éducation coûte que coûte et ce malgré les dépenses nécessaires à sa mise en place.

Si dans nos sociétés modernes les guerres demeurent lointaines, elles sont omniprésentes pour certaines populations et empêchent toute forme de développement. Pour Mme Charlotte Caron Tchegang, médiatrice politique et militante franco-camerounaise, résoudre les conflits au plus vite est la condition première à l’établissement de sociétés paisibles.  Selon l’article 33 de la chartre de l’ONU, la paix entre les parties opposées ne s’obtiendra que « par voie de négociation, d’enquête, de médiation, de conciliation, d’arbitrage, de règlement judiciaire, de recours aux organismes ou accords régionaux, ou par d’autres moyens pacifiques de leur choix » pour le bien de tous. Au cœur du Moyen-Orient, région de conflits, le Liban est un territoire où les cultures et les religions coexistent savamment en harmonie. M. Najib Zakka, ancien Doyen et professeur à la Faculté de Lille 3, développe l’idée d’un état confessionnaliste dans lequel la liberté de culte permet la représentation de dix-huit communautés religieuses. Elles détiennent de manière proportionnelle (selon le nombre de croyants) le pouvoir politique. Ce système démocratique particulier assure une coexistence pacifique et constructive entre les différents croyants.

Autre défi touchant à la vie et au bien-être : l’accès à l’eau et à l’assainissement. Les besoins en eau potable se sont accrus au fil du temps et répondre à ces besoins contribuerait au développement certain des régions concernées. Selon le Conseil Mondial de l’Eau, 300 millions d’Africains n’ont pas d’accès à l’eau en 2016 (soit près de 25 % de la population africaine). Le droit universel à l’eau devrait être garanti par l’État ainsi que par une multitude d’acteurs variés dont les ONG humanitaires. L’aide indispensable du Rotary consiste à soutenir les habitants touchés en creusant des puits, installant des pompes et créant des latrines sèches.

Il est un autre enjeu urgent de taille, le défi climatique. M. Patrick Gallaud, Vice-président du comité de liaison des ONG-UNESCO, explique la conséquence directe et heureuse du cri d’alarme de quinze mille scientifiques sur l’état grave de la planète. Pour lui, ce dernier peut déclencher un véritable « raz de marée d’initiatives ». La défense de l’environnement se poursuit par les nombreuses actions du Rotaract (18-30 ans) comme le ramassage des déchets sur les plages et dans les rivières. De plus, l’organisation s’engage à planter un arbre par Rotaractien. Cette action implique plus de 291 000 arbres plantés.

Une vie digne se définit aussi par le maintien d’un corps sain et protégé par les vaccins de nombreuses maladies. Or les pandémies du sida (37 millions de personnes atteintes à travers le monde) ou de la tuberculose (10 millions) touchent sévèrement des millions d’êtres humains, qui le plus souvent ne peuvent se soigner, faute de moyens. Mais la campagne réussie du Rotary contre la polio laisse espérer des succès similaires.

Si la principale préoccupation concerne l’avenir de notre planète, il en existe d’autres comme l’accès à l’emploi ou la santé qui visent à garantir une vie digne. Un des dix-sept Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU concerne le travail décent et la croissance économique, relatifs en particulier à l’emploi des jeunes. En effet, pour souligner l’urgence de la situation, le site de l’ONU indique que 470 millions d’emplois par an seraient nécessaires dans le monde pour les nouveaux arrivants sur le marché du travail entre 2016 et 2030. Son projet à court terme consiste en la réduction massive d’ici à 2020 du « nombre de jeunes non scolarisés, sans emploi ni formation ». Ainsi, la garantie d’un accès à un emploi pour les jeunes semble se concrétiser. Toutefois, il est à noter que les performances technologiques rendent le marché de l’emploi particulièrement imprévisible.

Finalement, le partenariat de l’Unesco et du Rotary est une aide précieuse et indispensable au maintien de la paix dans le monde, à la protection de la planète et à la garantie d’une vie digne. Enfin, si les politiques des États doivent être repensées en faveur d’un développement durable mondial, ils peuvent s’inspirer de l’œuvre prodigieuse de l’Unesco et du Rotary.

« Building peace in the minds of men and women » (UNESCO)

Hugo Hernandez-Cornet  : Récipiendaire de la Bourse Rotary Sud Ile de France organisée chaque année depuis 2013 par les clubs de Fontainebleau – Milly la Forêt – Moret sur Loing – Montereau Fault Yonne – Nemours –Saint-Pierre les Nemours – Provins. Hugo se destine à des études de journaliste que la Bourse va contribuer à financer.

S’investir dans le monde que nous voulons

Par Cyril NOIRTIN
Représentant du Rotary International à l’UNESCO

Près de 850 participants, représentant une quarantaine de pays, se sont réunis le samedi 24 mars 2018 dans la grande salle de conférence du siège de l’UNESCO à Paris pour assister à la conférence du Rotary traitant des objectifs 2030 des Nations Unies pour le développement durable.

Cyril Noirtin

Le 25 septembre 2015 à New York, lors du Sommet des Nations Unis sur le Développement Durable, les 193 États Membres de l’ONU ont adopté un ensemble d’objectifs de développement durable pour éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous

Cette manifestation, placée sous le haut patronage de l’UNESCO, a permis de souligner le rôle joué par cette organisation dans la réalisation de ces objectifs et la complémentarité et convergences des actions du Rotary et de l’UNESCO.

 

En effet, l’UNESCO contribue à la mise en oeuvre de ces objectifs par son travail dans les domaines de l’éducation, des sciences naturelles, sociales et humaines et de la culture. L’UNESCO qui a contribué activement à sa définition, s’est vu confié par l’ONU la responsabilité du 4ème objectif : celui d’une éducation de qualité pour tous et promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie.

Avec l’UNESCO, nous partageons, nous rotariens, des priorités communes : l’éducation – la culture de la paix – l’accès à l’eau pour tous – la lutte contre la pauvreté et la dimension éthique de l’action et de la gouvernance.

L’une comme organisation de service privée, l’autre comme institution intergouvernementale.

Nous avons l’une et l’autre une approche adaptée pour chaque région en créant des modèles qui reflètent la diversité de nos programmes.

Les six axes stratégiques du Rotary International, dont la comparaison avec les objectifs du développement durable des Nations Unis montre une grande complémentarité, placent le Rotary comme un interlocuteur majeur des organisations internationales qu’il s’agissent d’engagement des Rotariens et des Rotaractiens sur le terrain comme de financement des programmes.

Ian Riseley, Président du Rotary International

Lors de son intervention, le Président du Rotary International, Ian Riseley, a rappelé que le programme principale du Rotary qui vise à éradiquer la polio était sans doute le meilleur exemple d’un partenariats efficaces entre les gouvernements, le secteur privé et la société civile.

Marie Christine Gries, représentante du Soroptimist International à l’UNESCO

Marie Christine Gries, représentante du Soroptimist International à l’UNESCO, a souligné que bien qu’il ait eu dans les 15 dernières années, de réels progrès pour l’égalité des genres la condition des femmes et des filles est encore très largement médiocre au niveau mondial. Elle a notamment insisté que « pour inciter les décideurs politiques à faire les bons choix, notre rôle d’ONG est de plaider, de faire pression, mais en justifiant notre plaidoyer par les progrès réalisés grâce à nos programmes, nos actions concrètes sur le terrain, notre part du travail. »

Patrick Gallaud, Vice Président du comité de liaison ONG UNESCO

Dans son intervention intitulée « Changeons les esprits par le climat », Patrick Gallaud, Vice Président du comité de liaison ONG UNESCO a dressé un constat grave, voir alarmant du changement climatique dont les causes sont les émissions de gaz à effet de serre dû aux activités humaines. Cependant de nombreuses initiatives voient le jour, chacune d’elle étant porteuse d’espoir et notamment dans le domaine de l’éducation au changement climatique.

Justin Hadjilambris et Anne Lucky Dalena

Le Rotaract Europe représenté par son président Justin Hadjilambris et sa vice présidente Anne Lucky Dalena, ont présenté leur initiative « Green project », lancé à l’occasion de la célébration des 30 ans de la création du centre d’information européen du Rotaract.  Ce programme a permis de coordonner la réalisation du plus de 20 projets à travers l’Europe en faveur de l’environnement, totalisant près de 7000 heures de volontariat.

Dans sa déclaration, Thomas LAMY, coordinateur National Rotaract France, a appelé les Rotariens a s’engager « encore plus fortement pour la préservation de notre belle planète et notamment de sa nature » en réaffirmant leur engagement pour participer au Développement Durable à travers la culture du Rotary. Ceci en incluant les valeurs de diversité, d’intégrité, de paix et d’amitié. Il a également proposé d’instaurer “Le Parcours Jeune du Rotary” et d’inaugurer ensemble un Contrat “Past Rotaractiens au Rotary”.

Le doyen des représentants du Rotary auprès des organisations internationales, Ed Futa a conclu cette conférence en soulignant l’importance des partenariats public (gouvernements, institutions) ou privé (société civile) comme étant la voie de l’efficacité pour les financements et la gestion de l’opérationnel comme l’a montré l’initiative Polio Plus.

« Les objectifs des Nations Unies pour le développement durable sont peut-être difficile à atteindre, mais ils restent à notre portée si nous travaillons ensemble ». Le programme d’éradication de la Polio en est la preuve. « Il est le schéma directeur qui, je l’espère, va inciter à de plus en plus d’initiatives pour bâtir demain un monde plus sain, plus équilibré et plus équitable. »

Les Nations Unies et les objectifs du développement durable – Remarques de clôture – Conférence du 24 mars 2018

Par Serge Gouteyron

 » L’avenir nous n’avons pas à le prévoir mais à le permettre  » – St Exupéry

Contribuer aux objectifs des Nations Unies pour le développement durable est  une opportunité formidable pour le Rotary International :

Comme organisation de service international pour que l’action des clubs et des districts rende le monde meilleur

Comme organisation professionnelle en étant encore plus présent dans les réseaux économiques mais aussi grâce à un programme de formation faisant appel aux compétences et au leadership des rotariens

Comme organisation humaniste par la promotion des droits humains,  cette année où nous fêtons le 70ème anniversaire de la déclaration des droits de l’homme

Comme organisation pacifique, l’Unesco et le Rotary ont à proposer une démarche conjointe pour cultiver la paix.

Beaucoup d’idées à retenir et dans l’immédiat, 3 idées fortes ont émergé des présentations et des échanges :

  • Les partenariats institutions intergouvernementales/société civile sont d’ores et déjà possibles dans le domaine de la santé (fond mondial de l’ONU), de l’eau (Wasrag Usaid), de l’éducation (9000 écoles Unesco et clubs Unesco), de l’énergie, d’internet  dans l’esprit de ce que la Fondation Rotary a fait en 1985 avec l’initiative Polio Plus.
  • La jeunesse c’est une prise de conscience avancée et souvent une impulsion décisive pour agir
    « les jeunes ont une capacité à accomplir de grandes choses et plus que jamais, le Rotary a besoin de leurs idées » Ian Riseley
    Les propositions du coordinateur national du Rotaract sur « les parcours jeunes et  le « contrat past rotaractien » » préfigurent sans doute une nouvelle relation Rotary-Rotaract.
    Par ailleurs, une  7ème cause « protégeons notre planète » recueille l’assentiment enthousiaste des jeunes
  • Les centres du Rotary pour la paix ont une vocation originale et unique dans la diffusion de la culture de la paix et l’éducation de base pour la paix à compléter probablement par des chaires universitaires pour la paix.

Au cours de cette journée, M. Magnus Magnusson Directeur des partenariats (et ancien boursier du Rotary) s’est félicité de la coopération de l’Unesco et du Rotary qu’il appelle à se renforcer

Nous n’avons pas parlé dans cette journée déjà dense des objectifs exclusivement du ressort des Etats comme :

  • La dette internationale pour les pays les moins avancés
  • Réduction des flux financiers illicites
  • Les transferts technologiques
  • Le partage du savoir et des ressources
  • L’accès pour tous à l’information.

Et puis,  le drapeau des Nations Unies n’a cessé de flotter au-dessus des participants, sans doute pour rappeler à chacun que la  première des conditions à remplir pour réaliser les objectifs 2030  est financière :

Le versement annuel  de 0.70% de produit intérieur brut pour les pays les plus avancés (0.20% pour les pays moins avancés) à l’aide internationale.

Et celui du Rotary qui flottait à ses côtés rappelait à  chacun qu’« unis nous pouvons changer le monde, nos communautés et nous-mêmes ».

Le Rotary et les institutions internationales

Par Cyril NOIRTIN
Représentant du Rotary à l’UNESCO
Trésorier du comité de liaison ONG-UNESCO

Depuis des décennies, le Rotary et l’UNESCO œuvrent en faveur de la paix.

cyrilLes objectifs fondamentaux de la charte des Nations Unies sont de maintenir la paix et la sécurité internationales et de développer entre les nations des relations amicales.

L’Organisation des Nations Unies a été fondée le 24 octobre 1945 par 51 pays. Aujourd’hui, elle compte 193 états membres, soit la quasi-totalité des nations du monde.

Bien que la plupart des gens associent les Nations Unies aux questions de paix et de sécurité, les ressources de l’Organisation sont en fait, dans une proportion écrasante, consacrées au développement économique, au développement social et au développement durable.

En l’an 2000, l’assemblée générale de l’ONU avait fixé 8 objectifs prioritaires à atteindre d’ici 2015. Elle les avait décrits dans la « Déclaration du Millénaire », document approuvé par tous les pays du monde et par toutes les grandes institutions mondialungoales de développement. Ces objectifs du Millénaire pour le développement ont galvanisé des efforts sans précédent pour répondre aux besoins des plus pauvres dans le monde. Aujourd’hui, l’ONU travaille avec les gouvernements, la sociéte civile et les différents partenaires pour exploiter cette dynamique et poursuivre un programme ambitieux pour l’après-2015.

On pourra remarquer que ces objectifs sont en total cohérence avec les 6 axes stratégiques de notre organisation.

Il est maintenant bien connu que les rotariens ont pris une part active dans la rédaction de la charte des Nations Unies signée en 1945 à San Francisco. 49 rotariens y ont collaboré dont 5 désignés par le Président du RI à la demande du président des Etats-Unis.

Il faut se souvenir qu’à cette époque, le Rotary International est l’une des organisations les plus “internationales” au monde.

C’est en 1921 à la Convention du Rotary International d’Edimbourg qu’a été adopté le 4ème but du Rotary « l’action internationale et la compréhension entre les nations et l’aide à l’avancement de la paix ».

Tout de suite après la signature de la charte des Nations Unis, le Rotary International mis en place de nombreuses actions pour promouvoir ce nouvel organisme dans l’esprit des Rotariens et du public.

Avec la guerre froide, le Rotary pris ses distances avec l’ONU et ce sera le programme PolioPlus qui en 1988 permit de renouer les relations en particulier avec l’OMS et l’UNICEF.

Cette coopération amena le Rotary à rétablir des liens avec les Nations Unies et les grandes organisations internationales et cette coopération est aujourd’hui de plus en plus forte.

Aujourd’hui, le Rotary a des représentants auprès des Nations Unies (New York, Genève, Vienne) dans les  commissions économiques régionales (Nairobi, Santiago du Chili, Bangkok, Beyrouth, Kampala), au Fond pour l’Alimentation et l’Agriculture (Rome), à l’UNESCO, au Conseil de l’Europe (Strasbourg), à l’organisation de la Francophonie (Paris), à l’organisation des Etats américains (Washington), l’Union Africaine (Addis Abeba), la Banque Mondiale (Washington), et, plus récemment, l’Union Européenne, la Ligue Arabe, le Commonwealth et  l’OCDE.

Les représentants suivent les travaux des organisations qui leur ont été assignées et donnent des informations sur les directives, les programmes et les activités du Rotary.

Avec Serge Gouteyron nous représentons le Rotary International auprès de L’UNESCO, l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture.

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Le Rotary et l’Unesco ont plusieurs objectifs identiques.

  • Nous avons la même vision et les mêmes objectifs de culture de la paix
  • Nous renforçons nos expertises réciproques dans les domaines où nous sommes l’un et l’autre engagés comme l’éducation, l’eau, la pauvreté, l’éthique et la paix.
  • L’un et l’autre, nous restons indépendants de toute action politique.
  • L’un et l’autre, nous avons une approche adaptée pour chaque région en créant des modèles qui reflètent la diversité de nos organisations.

Le rôle que les ONG en général et le Rotary International en particulier est appelé à jouer dans les activités de l’ONU connaîtra un développement extrêmement intéressant au cours de ces prochaines années.

En effet, ces ONG incarnent cette Société civile qui est en train de devenir un partenaire de moins en moins contournable des organisations internationales.

Depuis des décennies, le Rotary International est accrédité au plus haut niveau auprès des Nations Unis et de ses agences.

Nous y sommes reconnus, estimés et appréciés comme des partenaires efficaces et fiables.

Dès lors, le Rotary International doit se considérer et être considéré comme un membre important de cette Société civile.

Cela est essentiel pour que le Rotary International conserve la place qui lui revient et continue à faire valoir, aussi à l’ONU, les principes rotariens au service de la paix, de la compréhension et du respect entre les peuples et les nations, conformément à la lettre et à l’esprit de la Charte de San Francisco à la rédaction de laquelle le Rotary a fortement contribué.

C’est pourquoi nous devons faire progresser notre collaboration même s’il s’agira d’une question de temps et d’un processus graduel.