LA CULTURE DU ROTARY

Blog de Serge GOUTEYRON

LA CULTURE DU ROTARY - Blog de Serge GOUTEYRON

Une chaire pour la paix à Lille : Comment la mettre en œuvre?

Par Paul Astier
Rotarien au club de Lille Nord Nouveau Siècle
Ancien directeur du groupe ISEN
Ancien Directeur de l’institut supérieur d’électronique du Nord
Ancien  Maire de Bondues

Je remercie le Gouverneur Patrice Gadroy, Naji Zakka ancien Doyen de la Faculté de Droit de Lille 3, Gérard Prost coordinateur National de l’image publique du Rotary, Barbara Santibañez, Serge Gouteyron et Jacques Guiset ainsi que les Rotariens du club de Lille-Nord Nouveau siècle initiateurs du projet de « Chaire pour la Paix » lancé conjointement avec la Fédération Internationale des Universités Catholiques (F.I.U.C) et son secrétaire général François Mabille, Luc Dubrulle Vice-président de l’Université Catholique de Lille et Ioannis Panoussis Doyen de la Faculté de Droit de la Catho.

Avant d’essayer de tracer en quelques lignes le plan d’action qui débouchera sur la Chaire pour la Paix il est important de se rappeler et de s’inspirer de cette phrase de l’acte constitutif de l’UNESCO  signé à Londres en Novembre 1945, à peine 6 mois après la fin de la guerre 1939-1945 : « Les guerres prennent naissance dans l’esprit des hommes et c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la Paix ».

Pour commencer il nous faut tirer profit, FIUC et Rotary ensemble, de cette phase expérimentale qu’est la Master-class qui se tiendra cette semaine.

Ce devrait être un travail de conception conjointe, de co-conception du projet sur plusieurs registres.

D’abord celui de l’échange en toute transparence sur les difficultés que nous avons rencontrées au sein de nos organisations et auprès de nos membres ainsi que sur les objectifs généraux que nous nous assignons à savoir : visé à terme une filière doctorante prolongée par une activité de recherche.

Après quoi nous aborderons l’intelligence du projet universitaire et sa conception à « égalité de dignité » dans son volet Enseignement et son volet Recherche. Il s’agira d’examiner le format universitaire ainsi que le déploiement du projet dans l’espace et dans le temps.

Enfin, à cela, nous associerons, bien entendu, la co-construction de l’économie du Projet vraisemblablement d’abord sur une période de 3 ans.

Le lancement de ces travaux pourrait se faire à l’issue d’une conférence de consensus traitant des questions académiques, scientifiques et budgétaires, rassemblant les acteurs de l’Université Catholique de Lille, de la FIUC et du Rotary avant la fin de l’année 2017.

Pour le Rotary, la démarche est simple à formuler, complexe et lourde à mettre en œuvre.

Il nous faut :

Au niveau national

1.Dans les Hauts de France, accroître le nombre de clubs et de districts qui soutiennent la FIUC à travers le projet initié ici à l’Université Catholique de Lille.

2.Concevoir différentes typologies de soutien : à la création et au développement dans l’Université partenaire. Aides aux étudiants à travers des bourses.

3.  Obtenir de la Fondation du Rotary des contributions ciblées compatibles avec ses propres exigences.

Au niveau international

1. Poursuivre le lobbying  des instances internationales du Rotary en vue d’une reconnaissance officielle.

2.Sensibiliser les clubs de Rotary proches des futures Universités partenaires en particulier au Canada et en Afrique lorsque des projets précis prendront forme.

La semaine qui commence aujourd’hui est l’aboutissement de dix-huit mois de travail d’une petite équipe à trois composantes : la FIUC, la Faculté de Droit de la Catho de Lille et le Rotary.

Durant ces travaux et à la lumière de nombreuses consultations, lectures, échanges, publications diverses apparait de plus en plus, ici et là, une approche renouvelée de la recherche et de la consolidation de la paix dans ce monde traversé, plus que jamais, par de nombreux conflits de toute nature.
C’est pourquoi  les initiateurs de cette journée  sont animés d’une profonde conviction :

OUI,  nous sommes dans le vent de l’Histoire en nous mêlant aux récentes initiatives prises en France et dans le monde visant à renouveler puissamment les approches pour une construction de la Paix.

OUI, nous voulons l’ériger en véritable discipline universitaire mettant en œuvre, entre-autres, les moyens les plus modernes des Sciences politiques, sociales, des Sciences du traitement de l’information et des données, des Neurosciences.

OUI,  nous sommes au cœur du Rotary et au cœur de la FIUC en mobilisant pour cela  nos membres et nos moyens sur un tel projet.

ENFIN,  qui ne voit les potentialités qu’offre l’inter connexion de ces deux fantastiques réseaux maillant les cultures du monde par les 220 Universités membres de la FIUC et les 36000 clubs du Rotary international ?

Merci à vous tous de participer à cet événement et de m’avoir accordé votre attention.

39ème session de la Conférence Générale de l’UNESCO

Par Cyril NOIRTIN

La Conférence générale de l’UNESCO a réuni les 195 Etats membres de l’Organisation à l’occasion de sa 39e session qui s’est tenu au siège de l’organisation à Paris du 30 octobre au 14 novembre.

Parmi les organes directeurs de l’UNESCO, La conférence générale, qui se réunit tous les deux ans, détermine l’orientation et la ligne de conduite générale de l’organisation. Elle adopte un Programme et un budget pour l’UNESCO pour les deux années suivantes. Elle élit les membres du Conseil exécutif et nomme, tous les quatre ans, le Directeur général.

Près de 200 ministres, notamment de l’éducation et de la culture, ont assité à la Conférence générale qui a entériné la nomination d’Audrey Azoulay, au poste de Directrice générale de l’UNESCO. Elle avait été proposée à ce poste par le Conseil exécutif de l’Organisation composé de 58 membres élus par la Conférence générale.

Lors de cette 39ème session, plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement ont également pris part au Forum des dirigeants de l’UNESCO qui avait pour le développement durable et le rôle de l’UNESCO dans le système multilatéral.

Au cours de cette session, Le lauréat du Prix Nobel de la paix, Lech Walesa, ex-Président de la République de Pologne, a débattu de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable avec Mme Liv Torres, Directrice exécutive du Centre Nobel de la Paix d’Oslo.

De nombreux événements parallèles ont été organisés en marge de la Conférence générale, notamment des présentations et des débats sur des problématiques clé dans tous les domaines de compétence de l’UNESCO : l’éducation, la science, la culture et l’information et la communication.

Intervention de Cyril NOIRTIN lors de la séance plénière.

Dans le cadre des débats de politique générale, le Rotary International a été invité à s’exprimer en séance plénière devant les 195 Etats membres de l’Organisation.

Cette 39ème session de la conférence générale s’est conclue par un hommage rendu par les délégués des Etats membres de l’UNESCO à la Directrice générale sortante, Irina Bokova.

Au cours de cette session, les Etats membres devraient également approuver la candidature de la Nouvelle-Calédonie comme Membre associé de l’UNESCO.

Dans la soirée du 10 novembre, les délégués des Etats membres de l’UNESCO rendront hommage à la Directrice générale sortante, Irina Bokova.

Pourquoi faut-il créer une nouvelle chaire universitaire ?

Pourquoi une chaire de la PAIX ?

Par Jacques Guiset
Rotarien au club de Lille Nord Nouveau Siècle
Chirurgien – lauréat de la bourse Sachs : chercheur à la Harvard Medical School

Le monde bouge tout le temps. Les temps sont redevenus dangereux et les leaders sont impuissants.

LES CONFLITS

D’où cette idée de création d’un centre de recherche allant jusqu’à la thèse parce que au XXI siècle nous devons comprendre notre monde et essayer de répondre à cette question éternelle de la Paix et de la Guerre ; La réponse immédiate se trouve d’abord dans le constat que

¾    Les conflits semblent toujours se multiplier par période ou par cycle et que nous sommes dans un nouveau cycle de violence

¾    Nos leaders semblent impuissants

¾    Nos Etats aveugles ou sourds sinon amnésiques. La cécité ou la perte de mémoire des Etats est une réalité d’où l’une des phrases prémonitoire de CHRUCHILL« Oublier le passé, c’est accepter son retour » Et celle complémentaire lorsqu’il ajoutait « plus vous irez loin dans le passé plus vous verrez loin dans le futur »

Je ne veux pas oublier

LES LANGUES DE BABEL

De plus, la France et la langue française ont une vocation universelle.

EXPOSE

Un nouveau monde s’ouvre prodigieusement incertain, entre une situation de guerre et de paix, sans référentiel et sans boussole, contrairement à Christophe COLOMB, son astrolabe et ses cartes de PTOLEMEE. Aujourd’hui seuls 10 pays dans le monde ne sont pas en guerre.

Regardons l’histoire de la guerre et de la paix :

1.     La connaissance de l’histoire nous permet de mieux appréhender le présent. Désormais depuis THUCYDIDE, XENOPHON, GRATIUS, nous regardons l’histoire de la guerre comme

¾    une matière intellectuelle avec ses paramètres

¾    une matière historique, politique ou sociale qui se confond avec le Droit

¾    une matière stratégique utilisée pour gagner qui repose sur

o   Les techniques nouvelles qui assurent la puissance, comme déjà ARCHIMEDE avec ses miroirs et aujourd’hui, les mathématiques et l’intelligence artificielle

o   La réflexion intellectuelle qui en résulte avec les Center for Stratégic Studies qui anticipent les conflits géopolitiques et leurs  conséquences au lieu de faire le bilan des guerres,

Ce dont découlent

  • les armes de dissuasion
  • l’impérieuse nécessité de la puissance mécanique, atomique, biologique, informatique et l’usage des forces matérielles ou intellectuelles pour agir ou peser sur les velléités
  • l’utilisation combinée de la force ou de la ruse

D’où un JUS AD BELLUM

2.     En revanche,  la Paix reste trop souvent un objectif squelettique :

  • Où sont ses écoles ?
  • Où sont ses techniques ?
  • Où sont ses concepts ?
  • Où sont ses experts ?

Les rares Peaces Centers semblent peu efficients et doivent être développés

D’où un besoin d’un JUS AD PACEM

Le respect des normes des engagements de nature romaine ou religieuse ou juridique s’appuie souvent sur un juridisme occidental qui aboutit à des échecs.

Il faut donc inventer autre chose que du droit romain, de la philosophie des lumières, de la doctrine des droits de l’homme ou du droit naturel, c’est là notre défi.

Pourquoi ces échecs itératifs ?  C’est là votre défi !

3.     Il ne s’agit pas d’être pacifistes ou utopistes, il s’agit pour vous d’être à un niveau de professionnalisation de la paix comparable à ceux qui font la guerre mais ne savent pas s’organiser pour établir une paix durable en associant les vainqueurs et les vaincus.

PROPOSITIONS HISTORIQUES

Je donnerai deux exemples

A.   L’IDEE DE H.DUNAND

Apres la victoire ou la défaite hyper sanglante de SOLFERINO, H. DUNAND  a su inventer La Croix-Rouge lors de la convention de GENEVE en 1864

Cette convention fut suivie de nombreuses autres conventions, sur les droits des prisonniers,  sur la gestion des biens culturels en 1954(convention de la HAYE) etc.   Bref, un droit international nouveau, celui de l’humanitaire, de la culture était né !

Afin de contourner l’échec du « foedus », il faut créer un nouveau JUS AD PACEM

B.    LE TRAITE DE VERDUN

L’usage de la langue et des concepts des langues ne sont pas innocents dans la construction de BABEL, d’où l’idée que tout traité doit être rédigé dans la langue du vaincu

Le traité de VERDUN en 832 a été

  • CONCLU et établi entre les petits enfants de CHARLEMAGNE
  • EXPRIME dans les deux langues
  • LU  dans les deux langues par chacun des deux camps

Ce traité a  permis d’éviter que, comme dans le traité de Versailles, ce traité soit rédigé en français, avec une annexe en anglais et pas en allemand, donc que les vaincus ne puissent  même pas accéder aux termes du traité d’où l’une des causes probables de la deuxième guerre puisque les allemands,  à part le montant de l’indemnité, ne connaissaient pas les termes du traité qu’ils ont ensuite allégrement bafoués dans ses dispositions sans conséquence et laissant les français donc le monde sans défense

4.     Il s’agit d’inventer une nouvelle science, de faire le contrepoids à la polémologie ou à la poliorcétique , d’inventer des concepts nouveaux et de créer des spécialistes multiculturels de haut niveau, pour réfléchir sur ces nouvelles questions restées incomprises ou comprises trop tard par nos leaders dits modernes.

Il existe un engouement  pour la pensée militaire comme en 1914

·       la stratégie, comme science de la direction générale de la guerre

·       la tactique, comme organisation du combat et disposition des troupes

A vous d’inventer ici les concepts qui changeront le monde.

Les concepts sont des choses fragiles, non seulement parce que notre culture, notre façon de dire les choses, nos croyances, notre langue, notre formation et  notre expérience déterminent notre façon de les penser, mais que,  si nous les disons mal, si nous ne les formalisons pas avec les bonnes idées,  les mots que la langue utilise pour les décrire, resteront faux ou contradictoires donc engendreront de l’incompréhension et de nouvelles guerres

Il existe aujourd’hui une opportunité, avec cette nouvelle chaire, de création d’une nouvelle science pour répondre à la complexité de l’action humaine

  • Je crois aux paradigmes nouveaux, à la coupure épistémologique et aux  catastrophes de René THOM, comme exemples d’état métastable
  • Je crois aux pensées disruptives et aux bifurcations des concepts  de l’histoire
  • Je crois à l’histoire de la pensée française et de la culture française car l’union des parties ne peut se faire que sur la reconnaissance préalable de la diversité

La paix ne repose pas que sur la force et la ruse. Elle n’est pas un fruit alimenté par le commerce et son hégémonie apparente car, au-delà de tout, il y a la pensée, l’intelligence et l’évolution du monde

D’où nos espoirs dans la création de cette Chaire de la PAIX et sa justification

Merci de votre implication,

La réussite de cette ambition est dans votre camp

Bon vent sur cette nouvelle matière !

Au 1er Juillet 2020, La France, Andorre et Monaco seront dans la zone 13

Par Gérard Allonneau,
RID 2016-2018

Tous les huit ans, le Rotary International révise les 34 zones du monde rotarien. Le Board a voté la nouvelle répartition des zones en Janvier 2017 avec application pour 2020-2021 : décision 94. En Juin dernier, le Board a étudié les questions relatives aux secteurs et aux élections des Administrateurs.

Un nouveau redécoupage était nécessaire pour la zone 11 qui a vu ses effectifs diminuer régulièrement depuis 15 ans (moins 20% environ).

Compte tenu de la population rotarienne mondiale constatée fin 2016, l’effectif moyen d’une zone devait être de 36 000 membres. La zone 11 avait à cette époque 31 500 membres. Il fallait trouver d’autres districts pour arriver à ou dépasser ce nombre.

La proposition d’ajouter les trois districts belges et luxembourgeois a été votée à l’unanimité. Nous arrivions alors à une zone de plus de 42 500 membres. Après réajustement de la liste des zones, nous avons ainsi créé la zone 13.

Cette nouvelle zone a été répartie en deux secteurs en Juin 2017:

  • Zone 13A : Andorre, France et Monaco
  • Zone 13B : Belgique et Luxembourg

Ceci entraine l’élection d’un Administrateur belge ou luxembourgeois à la place d’un français une fois sur quatre, tout en conservant l’alternance avec un Administrateur italien. L’Italie reste une zone avec Malte et San Marin puisqu’on arrive à plus de 39 700 membres. Ainsi se crée la zone 14 sans l’Albanie qui était précédemment dans la zone 12 et qui rejoint la zone des pays de l’est.

 En ce qui concerne l’élection des futurs Administrateurs, nous aurons à partir de 2020 les alternances suivantes ;

  • 2020-2022 Zone 13A
  • 2022-2024 Zone 14
  • 2024-2026 Zone 13B
  • 2026-2028 Zone 14
  • 2028-2030 Zone 13A

En 2020, il y aura un Administrateur français. Son élection est à mettre en place pour 2018. Pour ce faire, il faut organiser une commission de nomination cette année, composée d’un délégué par district. Ce dernier doit avoir assisté à au moins deux Institutes dans les zones 11 et 12 et à une Convention dans les trois ans précédant sa participation à la commission. Il en va de même pour les candidats.

Un Président de commission sera nommé parmi les délégués par l’Administrateur en exercice cette année. Ce Président aura pour première mission de contrôler que tous les délégués et les candidats remplissent bien les conditions prévues. Il aura à faire siéger la commission entre le 15 et le 30 Septembre 2018. Les votes devront respecter les règles du Code of Policies 2017 du Rotary International qui prévoit désormais le cas de l’impossibilité de statuer de la commission en se remettant au vote des Présidents de Rotary-club.

Le Secrétaire général a déjà demandé à chaque Gouverneur de désigner cette année un délégué de son district à la commission de nomination de l’Administrateur 2020-2022.

Chaire de la paix – Master class à Lille

Par Serge Gouteyron

La master class  – paix, sécurité, droits de l’homme – s’est tenue à Lille du  18 au 22 septembre 2017.

Une initiative conjointe de la Fédération Internationale des Universités Catholiques – 220 universités dans le monde (dont 5 en France) –  représentée par son Secrétaire Général, le professeur François Mabille,  de la Faculté de Droit de Lille représentée par son Doyen M. Ioannis Panoussis et Mme Valentina Volpé

Et du club Rotary Lille Nord Nouveau Siècle sous la conduite de MM. Jacques Guiset et Paul Astier.

Des magistrats dont 2 juges de la Cour Européenne des droits de l’homme, le secrétaire de la commission de Venise, des professeurs des universités de Londres et de Florence, un représentant international de la Croix Rouge, le doyen et Mme Volpé ont sensibilisé les 60 étudiants qui ont suivi cette master class sur le rôle des Institutions Internationales comme l’ONU et l’UNESCO, sur la place des droits humains dans la société et sur l’implication indispensable des acteurs de la société civile dans la recherche de la paix comme l’atteste la réussite finale du processus de paix mis en œuvre en Colombie.

Comme acteur global pour la paix, le rôle du Rotary International a été mis en évidence le lundi 18 au matin à travers ses valeurs et ses programmes  de « paix par le service » :

Le gouverneur Patrice Gadroy, le past gouverneur et ancien doyen  Najib Zakka, le coordinateur de zone pour l’image publique Gérard Prost, l’étudiante du centre pour la paix de Caroline du Nord Barbara Santibanez et l’ancien vice-président Serge Gouteyron.

Jacques Guiset au nom du club de Lille Nord Nouveau Siècle a retracé la genèse de la création de cette master class et rappela son ambition de parvenir dans les années qui viennent à installer une chaire universitaire de la paix.

Jacques Guiset, Rotary Club Lille Nord Nouveau Siècle

Tandis que Paul Astier relevait toutes les conditions à réunir du côté des partenaires comme des instances du Rotary et de sa Fondation. Il  proposait dès l’an prochain une nouvelle master class.

Serge Gouteyron soulignait l’intérêt d’un centre recherche et de documentation dans cette région des Hauts de France « parsemée de blancs cimetières « .

La leçon inaugurale de la master class a été donnée le 18 après-midi par M. Charles Philippe David, fondateur de la chaire Raoul Dandurant de l’Université du Québec à   Montréal sur le thème de son livre « la guerre et la paix »

En conclusion, une magnifique opportunité pour le Rotary  d’être présent dans les milieux universitaires comme acteur global pour la paix.

« Rendre le monde meilleur avec le service rotarien »

Par Serge Gouteyron

Paul Harris et ses amis ont réussi en 16 années (entre 1905 et 1921), à doter le Rotary d’une pensée et d’une culture propre à faire naitre l’espoir :

  • En faisant de l’éthique professionnelle une priorité
  • En faisant du respect de l’autre, une autre priorité
  • En améliorant autour d’eux  les conditions de vie
  • En prenant leur part dans la recherche de la paix.

Aujourd’hui, le Rotary s’adapte à de nouvelles circonstances et à de nouveaux comportements.

Plus que dans l’adaptation, nous devons être dans l’évolution et le changement pour être au plus près des idées et des préoccupations du temps comme Paul Harris et ses amis ont su l’être.

« Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ».

Certes, c’est une belle citation de Gandhi, mais c’est plus que cela pour nous rotariens.

La première génération de rotariens nous a appris la dimension éthique dans le monde des affaires et à construire des relations professionnelles et sociales sous l’égide de rapports loyaux et équitables.

Le service rotarien professionnel aujourd’hui doit prendre en compte ce qui fait notre qualité : une expertise dans l’accompagnement des jeunes, notre implication dans l’enseignement et les organisations professionnelles pour apporter une contribution pertinente à la stratégie mondiale pour l’emploi des jeunes qui est l’un des objectifs 2030 des Nations Unies pour le développement durable.

Servir avant tout. L’esprit de service, action et compassion que l’on reconnait aux rotariens vient de loin :

Du message d’amour originel – bien que laïcisé  puisque nous sommes une organisation non confessionnelle – portée par le désir de comprendre l’autre.

Il y a d’ailleurs eu dans le passé  une recommandation du Rotary International qui demandait à chacun de « savoir se mettre dans la peau des autres ».

« Je considère parfois le Rotary comme l’ébauche d’une philosophie de la vie et du travail pour atteindre le bonheur » a écrit Paul Harris en 1915.

Transformons la camaraderie en amitié, l’utopie en réalité, avec le bonheur d’aider autrui.

Depuis les premières toilettes publiques à Chicago en 1907 jusqu’au combat pour l’éradication de la poliomyélite en 1987, le service rotarien s’est imposé dans la société.

Et cela nous le devons à la Fondation Rotary dont nous avons fêté cette année le centenaire à la convention d’Atlanta.

Comment pouvons-nous accroître le service rotarien ?

En nous impliquant là aussi dans les objectifs des Nations Unies pour le développement durable :

  • Eliminer la faim c’est possible !
  • La pauvreté aussi, c’est possible !
  • Stopper les épidémies de Sida, de tuberculose, du paludisme, c’est possible !
  • De l’eau potable, de l’énergie, internet partout, c’est possible !
  • Savoir lire, écrire, compter partout dans le monde, c’est possible .

La méthode de travail doit s’inspirer de la réussite de l’initiative PolioPlus. Le Rotary peut être à nouveau à l’origine de partenariats institutionnels d’envergure sur les principales problématiques.

Le Président Ian Riseley imagine que notre organisation retiendra une 7ème priorité stratégique. Celle de la protection de la planète.

C’est tant mieux car c’est ce que la jeunesse attend du Rotary.

Le service rotarien depuis 1921 est indissociable de la recherche de la paix. Nous avons développé un plaidoyer intense pour la paix jusqu’ici avec les centres pour la paix.

Il y a dans les objectifs des Nations Unies pour le développement durable, un objectif qui nous correspond bien :

« Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques justes » et j’ajouterai fraternelles.

Je crois que nous avons l’expérience et l’esprit pour être un acteur reconnu dans la réalisation de cet objectif.

Grâce aux comités interpays : 300 aujourd’hui aptes à se consacrer à l’amitié entre pays à la compréhension mutuelle et à la résolution des conflits

Grâce aux centres pour la paix et à plus de 1000 ambassadeurs travaillant principalement dans les institutions internationales, les ONG  et les gouvernements

Grâce à un rôle accru des représentants du Rotary dans les institutions internationales à l’ONU, à l’UNESCO, à la FAO, au Conseil de l’Europe, à l’Union Africaine, à la Ligue Arabe, à l’Union Européenne, à l’organisation des Etats américains ….

Par exemple en créant à l’initiative de clubs ou de districts des chaires pour la paix associées à des centres de recherches  dans les Universités comme cela se fera à l’Université Catholique de Lille à la rentrée prochaine , puis à Ottawa, Bangalore, Washington, Yaoundé, Buenos Aires

Le service rotarien a contribué à rendre le monde meilleur par sa vision de la société, ses valeurs et ses actes.

Nous le devons aux 6 générations de rotariens qui ont nourri et fait prospérer une culture rotarienne dont nous sommes les héritiers.

Dans ce temps d’interrogation, je pense que cette culture et le service rotarien renferment encore les clefs de notre futur.

Les Comités Interpays : Vecteur de Paix et de Prospérité

Extrait du message de Cyril NOIRTIN, Vice-Président du Conseil Exécutif des CIP, au symposium des CIP organisé en Tunisie le 6 avril 2017

En 1950, une poignée de Rotariens allemands et français réunis à Strasbourg, marqués par la guerre, ont fait le pari de sortir de la tragédie par l’intelligence. Ils ont créé le premier Comité avec une seule volonté : la réconciliation entre leurs deux pays.

Depuis presque soixante-dix ans, les comités interpays du Rotary constituent une force d’appui pour faire progresser l’entente par la compréhension réciproque, par le respect des droits humains.

Que ce soit par la mise en œuvre de relations de proximité par les jumelages, les échanges amicaux, les échanges de jeunes, par la réalisation d’action humanitaire ou encore par la création de nouveaux clubs, chaque comité a sa spécificité de contribution à la paix.

Grâce à l’enthousiasme et à l’engagement des coordinateurs, mais aussi et surtout des présidents et membres des sections nationales, la présence des CIP au sein du Rotary International est devenue une force vitale qui vient renforcer sa dimension historique de contribution à la paix mondiale.

Les comités interpays avec leur structure simple et flexible ont construit des ponts d’amitié. Ils ont étendu le service du Rotary et porté des actions de grande envergure dans les 6 axes stratégiques de la Fondation dont particulièrement la prévention et la résolution des conflits.

Bien que reconnus comme une action Rotarienne, les comités interpays ne sont pas sous le contrôle du Rotary International qui n’en assure donc ni le financement, ni le développement.

Pourtant, je suis convaincu que le rôle que les CIP sont appelés à jouer dans les activités du Rotary connaîtra un développement extrêmement intéressant au cours de ces prochaines années.

En effet, les actions de nos différentes sections sont estimées et appréciées par tous ceux qui en bénéficient. Dès lors, les comités Interpays doivent se considérer et être considérés comme un programme important du Rotary International.

Dans les prochaines années, il faudra poursuivre le développement des sections des CIP. Cela passera par le renforcement de la communication institutionnelle des Comités Interpays ainsi que par une meilleure information et formation sur nos actions et les programmes mis en œuvre par les CIP. Cela se fera aussi par le renforcement de nos liens avec le secrétariat et les dirigeants du Rotary International pour qu’ils reconnaissent les CIP comme un acteur majeur du Rotary pour les initiatives en faveur de la paix.

Nous devrons également encourager la création de nouveaux CIP et notamment dans les régions du monde où le programme est encore peu présent.

Si nous voulons impulser une dynamique et valoriser l’image de nos clubs comme acteurs de terrain, nous devrons aussi développer, promouvoir et nous impliquer fortement dans des actions comme les initiatives de paix en Méditerranée, dans les Balkans ou sur le continent africain.

Ces projets démontreront de façon exemplaire comment le Rotary International, à travers les comités interpays peut contribuer non seulement à la paix dans le monde mais aussi et surtout à atteindre les objectifs du développement durable que se sont fixés, par l’intermédiaire de l’ONU, les nations du monde.

Conférence du Rotary et de l’Union Européenne sur le développement durable

Par Cyril NOIRTIN
Représentant du Rotary auprès de l’UNESCO et l’OCDE

A travers son réseau de représentants auprès des Nations Unies et des autres organisations, le Rotary International développe sa coopération avec les grandes organisations internationales comme l’ONU, l’UNESCO et, plus récemment, l’Union Européenne, la Ligue Arabe, le Commonwealth et l’OCDE.

Parmi les actions visant à promouvoir cette coopération, les conférences « Rotary Day », permettent de mettre en valeur les objectifs communs poursuivis par le Rotary et les organisations partenaires.

C’est dans ce cadre que s’est tenue, le 8 mars 2017 dans la grande salle de conférence « Europe » du Palais d’Egmont à Bruxelles, une conférence « Rotary et l’Union Européenne : Challenges et opportunités dans la réalisation des Objectifs pour le Développement Durable des Nations Unies».

Organisée par Michel COOMANS, représentant du Rotary auprès de l’Union Européenne et des 3 districts du Benelux, cette conférence a rassemblée près de 300 participants. Elle fut animée par Madame Françoise TULKENS, ancienne Vice-Présidente de la Cours Européenne des Droits de l’Homme et avait pour intervenants principaux Monsieur Karmenu VELLA, Commissaire Européen en charge de l’environnement et des affaires maritimes ainsi que John HEWKO, Secrétaire Général du Rotary International.

Cyril NOIRTIN, John HEWKO et Serge GOUTEYRON

Les différentes interventions et les débats ont permis de souligner le rôle que pouvait avoir le Rotary et l’Union Européenne pour favoriser l’établissement de sociétés stables au travers d’un développement économique équitable.

Pour John HEWKO, le Rotary et l’Union Européenne partagent deux défis :

  • La crise des migrants : les Rotariens en Europe sont très impliqués dans des actions visant à réduire les difficultés que connaissent les réfugiés comme, par exemple, dans la mise en place de projets visant à favoriser leur employabilité en leur donnant accès à des formations,
  • L’amélioration des conditions de vie dans le monde en favorisant une croissance économique inclusive et équitable. En novembre 2016, le Rotary a reconnu huit lauréats, six individus et deux entreprises, pour leurs pratiques managériales et leurs contributions au développement local en leur attribuant le « Rotary Responsible Business Award ». Ce prix récompensait des membres du Rotary et des partenaires d’affaires qui ont permis de renforcer des collectivités en créant des emplois, en proposant des formations professionnelles ou du mentorat, ou en innovant. Parmi les lauréats, le rotarien français Jean-Paul FAURE, du Rotary club de Cagnes-Grimaldi, encourage les jeunes professionnels en apportant financement et formation à des entrepreneurs prometteurs. Il a initié un concours intitulé « Le Trophée du Rotary ». Après sept ans d’existence, ce programme a reçu le soutien d’une grande banque et continue d’impliquer les anciens lauréats dans un rôle de mentor.

Les intervenants ont convenu que la durabilité des entreprises était liée à leur impact social et qu’aucun gouvernement ne pourra aborder à lui tout seul l’ensemble des objectifs du développement durables. Pour John HEWKO, le Rotary et l’Union Européenne peuvent avoir, ensemble, une contribution forte et positive. Citant l’exemple de notre action en faveur de l’éradication de la Polio, il a déclaré que « le Rotary a la faculté de jeter des ponts entre les cultures ».

De son côté, le Commissaire VELLA a mis en avant la notion de « New social contrat : People Planet Prosperity » (nouveau contrat social : les Hommes – la Planète – la Prospérité) : le développement économique n’est possible qu’en respectant les ressources naturelles et le développement durable. Il a également souligné le rôle important de l’éducation et le fait que la richesse n’a de sens que si elle est partagée.

Le rôle que les ONG en général et le Rotary International en particulier sont appelés à jouer dans les activités des grandes organisations internationales connaît un développement important en devenant un acteur important car reconnu, estimé et apprécié comme des partenaires efficaces et fiables.

De part sa nature et son histoire, le Rotary se trouve au carrefour du commerce et des causes humanitaires.

En tant que professionnels reconnus, les membres du Rotary utilisent leurs compétences et leurs réseaux pour faire avancer des causes sociétales, tels que  l’éducation, l’innovation, les partenariats, les besoins des populations les plus pauvres, l’autonomisation des femmes et des jeunes.

Chacune de ces actions participent aux Objectifs pour le Développement Durable des Nations Unies qui visent à éliminer la pauvreté d’ici à 2030.

 

Le Rotary et les objectifs 2030 des Nations Unies pour un développement durable

Par Serge GOUTEYRON

C’est un enjeu essentiel pour l’humanité que les objectifs 2030 des Nations Unies pour le développement durable soient atteints.

Et cela ne pourra se réaliser que grâce à  l’engagement des grands acteurs de la société civile.

Dans ce contexte, la contribution des rotariens peut être déterminante.

Les clubs et les districts conduisent déjà nombre d’actions sur le terrain :

  • pour réduire de moitié la pauvreté,
  • éliminer la faim et la malnutrition,
  • arrêter les épidémies de Sida, de tuberculose, de paludisme, Les maladies tropicales, permettre l’accès aux soins et à l’assurance santé pour tous,
  • garantir une éducation de qualité et à l’apprentissage tout au long de la vie,
  • garantir l’accès à ‘eau potable et l’assainissement pour tous.

De par les valeurs que nous portons pour,

  • œuvrer à l’égalité des sexes, à l’autonomie des femmes et des filles, des personnes handicapées,
  •  mettre fin au travail des enfants sous toutes ses formes,
  • réduire les inégalités entre pays et de faire en sorte que les villes soient ouvertes à tous.

Comme professionnels, nous soutenons les efforts pour une croissance économique d’au moins 7%, dans les pays les moins avancés et pour une industrialisation durable et un accès généralisé à internet.

Dans les objectifs 2030 des Nations Unies, la partie environnement et ressources naturelles renouvelables est très importante :

  • établir des modes de consommation et de productivité durable,
  • prendre des mesures d’urgence pour lutter contre les changements climatiques (et en particulier mobiliser 100 milliards de dollars dans les pays développés pour répondre aux besoins des pays en développement),
  • exploiter les océans et les mers de façon durable, préserver les écosystèmes terrestres.

Le président élu Ian Riseley fait de la protection de la planète (comme le past président Paolo  Costa en 1991) un thème fort de son année. Peut-être une nouvelle priorité stratégique pour notre organisation ?

Passer du plaidoyer à l’action pour la paix, mobiliser les moyens pour promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et justes (ajoutons fraternelles) : Etat de droit, lutte contre la corruption, la lutte contre les pratiques de pots de vin, garantir à chacun l’identité juridique, l’accès à l’information et renforcer le rôle des pays en développement dans la gouvernance mondiale.

Nul doute que les rotariens doivent s’impliquer au succès de ces objectifs et même être des leaders de la société civile en ce domaine comme leur histoire en témoigne.

Enfin, il s’agit de renforcer les moyens pour la coopération internationale : mettre en œuvre un partenariat mondial grâce aux 0.70% du PIB d’aide internationale,  avec des partenariats multipartites (comme nous l’avons fait avec l’initiative Polio Plus).

Dans tous les cas, un immense chantier dont les résultats contribueront à une meilleure cohésion culturelle et sociale des pays, un préalable pour la paix entre les citoyens.

Y prendre notre part renforcera l’identité et l’influence du Rotary.

 

L’avenir du Rotary

Par Serge Gouteyron

L’avenir du Rotary est devenu une préoccupation majeure des rotariens français avec raison, car après 80 ans de croissance, celle-ci s’est interrompue et même ces 5 dernières années le repli est amorcé.

Nous en connaissons les causes :

L’adaptation de la pensée et des procédures d’une organisation centenaire à un modèle de société qui change de plus en plus vite

  • La réunion d’amis a trouvé une nouvelle vie dans les réseaux sociaux
  • Le caractère professionnel oscille entre le repli sur soi et le réseau
  • L’idéal d’altruisme comme celui de citoyen du monde se fait plus rare
  • L’intérêt pour les grandes organisations de pensée ou d’actions est moindre.

Quoiqu’il en soit, les raisons qui faisaient de l’appartenance au Rotary une reconnaissance sociale et qui dans le même temps donnait un sens à la vie sont bien moins évidentes aujourd’hui.

Nous en connaissons aussi les remèdes qui peuvent agir temporairement sur les symptômes

  • Simplifier le fonctionnement de l’organisation et se rapprocher de celui de l’association plus que de celui du club
  • Privilégier des actions de terrain en lien avec notre identité
  • Annoncer plus clairement et illustrer mieux ce qu’est la culture du Rotary.

Héritier d’une triple culture, professionnelle et de service à l’origine puis de paix à partir de la 1ère guerre mondiale

Témoin de la nécessité vitale du leadership et  des comportements éthiques.

Fidèles à eux-mêmes les rotariens se sont retrouvés en quelque sorte privés de leur influence initiale.

En effet, les bouleversements des économies avec la montée en force des pays asiatiques, et bientôt celles des pays africains, ajouté à l’évolution  générale des mentalités ont modifié le positionnement du Rotary. Il s’est éloigné de ses  fondements intellectuels pour se tourner vers l’action au même titre que nombre d’ONG.

Celui d’une organisation marquée par son caractère humanitaire aux dépens de son rôle antérieur, celui d’un mouvement de décideurs lesquels, la conscience libre, œuvraient, par l‘exemple, à la diffusion des valeurs universelles dans une société plurielle et aux progrès du développement tant  économique   qu’humain  dans le but de favoriser la cohésion culturelle sociale et de créer ainsi les conditions pour un monde de paix.

Reconquérir cette influence est la clé de son futur pour cela le Rotary dispose d’atouts :

  • Un acquis culturel nourri par 6 générations d’amis ayant la même vision du monde et défendant les mêmes valeurs
  • Une organisation et des procédures sans doute efficaces mais qu’il  faut alléger
  • Un projet pour la société mais qui doit davantage s’identifier à sa pensée
  • Une approche propre à chaque continent.

Pour autant, si la motivation principale pour rejoindre le Rotary est toujours la même : faire partie d’un réseau amical et professionnel, il faut bien admettre que celle-ci est bien moins intense et aussi moins durable.

Car si l’idéal de servir a porté des générations de rotariens, il faudrait sans doute l’associer aujourd’hui à un projet plus concret pour  la société inspiré par les valeurs, le but et la mission du Rotary.