LA CULTURE DU ROTARY

Blog de Serge GOUTEYRON

LA CULTURE DU ROTARY - Blog de Serge GOUTEYRON

Hommage au Past Président RI Carlo Ravizza

Par Serge Gouteyron

Le Président du RI 1999/2000, Carlo Ravizza, Vice-Président 1985/1986 et Président du comité d’organisation d la Convention de Nice 1995, entre autres fonctions, nous a quittés tout récemment.

Carlo Ravizza a été un Président exceptionnel.

Il avait pour notre organisation une vision : celle d’une Internationale du Service : humanitaire, éducative et professionnelle portée par des valeurs humanistes et éthiques pro active au sein de la société.

Il situait le Rotary au 1er rang des ONG, à la même place qu’une agence de l’ONU, comme l’UNESCO ou l’UNICEF. N’avait-il pas d’ailleurs souhaité, sans trop y croire il est vrai, que le siège du Rotary International soit à Genève.

De cette vision, il a témoigné durant son mandat :

• A travers le plan de leadership du district d’alors avec de grands districts dans lesquels le gouverneur devenait le porte-parole régional de l’organisation auprès des institutions patronales, commerciales et gouvernementales tandis que les gouverneurs adjoint assumaient le suivi du fonctionnement et les visites de clubs
(au moment où le Rotary se cherche une organisation moins coûteuse, cette option peut être à nouveau envisagée).

• A travers son souci de susciter plus d’engagement personnel de la part des rotariens par une connaissance profonde de leur organisation.

Carlo pensait, avec Rossana, son épouse qui l’accompagnait toujours, que le Rotary devait être pour chaque rotarien aussi essentiel dans leur vie qu’il l’était pour la sienne..

Robert Barth (Suisse), Bill Huntley (Grande Bretagne), Carlo Ravizza (Italie) et Carl Wilhelm Stenhammar (Suède) ont chacun durant leur mandat respectif imprégné l’organisation du Rotary, alors très américaine, de l’esprit européen.

J’ai eu l’opportunité plusieurs fois de solliciter Carlo Ravizza et à chaque fois, il a répondu présent.

  • A l’Institute de Lille en 2005 (qu’il voulait bien classer parmi les « supérieurs »)
  • A Cannes en 2008 pour la conférence « la paix est possible » avec le Président du RI Wilf Wilkinson et Carl Wilhelm Stenhammar.
  • Dans les ateliers « comités interpays » des conventions de Birmingham et de Montréal dans lesquels il m’épaula.

Pensant à ces moments fabuleux et à ses chaleureuses convictions, je mesure ce que nous avons perdu.

Haïti – Promouvoir la culture de la paix à l’école

Par Carine Cleophat
Présidente du club de Pétion Ville

Face à la situation sociale et conflictuelle à Haïti, le rotary club de Pétion Ville ne reste pas indifférent. Il a décidé de lancer un programme d’éducation à la paix dans les écoles de son ressort pour faire diminuer les conflits qui rongent la société haïtienne.

Ce plan d’action s’appuie sur la promotion de la culture de la paix au sein des haïtiens à tous les niveaux à travers un programme de sensibilisation « au refus du conflit comme mode de vie » en dotant certaines écoles dans son aire d’influences et le grand public de connaissances et de compétences nécessaires pour résoudre les conflits et maintenir la paix.

Pour cela,

Promouvoir la boite à outils pour la promotion et la culture de la paix au sein d’une dizaine d’écoles affiliées au Rotary Club de Pétion ville.

Organiser une formation de formateurs à l’utilisation du matériel afin de renforcer la capacité des maîtres à enseigner les notions sur la culture de la paix

Concevoir un programme de sensibilisation sur la promotion de la paix touchant les facteurs de la paix :

  • Promouvoir et mettre en œuvre les valeurs humaines du Rotary
  • Rejeter la violence sur toutes ses formes
  • Appliquer les réflexes de paix
  • Lancer une campagne de sensibilisation sur la promotion de la paix au niveau des radios.

La vulgarisation de la boîte à outils dans les écoles représente un élément clé de la stratégie. La boîte à outils est un produit de « l’Institut des Etats Unis pour la Paix ». Elle fournit aux enseignants et aux élèves de 11 à 13 ans des leçons et des exercices interactifs à l’apprentissage à la promotion de la culture de la paix.

Elle s’articule autour de 3 idées fondamentales dans le domaine de la gestion des conflits

1.     Les conflits sont indissociables de la condition humaine

Nous devons développer chez les élèves leur capacité à gérer les conflits, à gérer les désaccords et les dissensions.

2.     Les conflits violents peuvent être évités

Faire valoir les opinions tout en respectant et en acceptant celles des autres

3.     L’artisan de la paix

L’artisan de la paix s’appuie sur des connaissances, des compétences et des attitudes qui s’acquièrent.

Ces 3 idées fondamentales s’organisent autour de 15 leçons interactives de 45 minutes.

Ce projet touchera 4 cibles :

  • Les jeunes enfants au niveau de l’école primaire
  • Les maître et maîtresses d’écoles primaires et secondaires
  • Le grand public à travers une campagne et sensibilisation radiophonique
  • Les décideurs : directeurs d’écoles et représentants de l’enseignement.

Le symposium pour la paix du 25 février a lancé officiellement ce projet de grande envergure.

Symposium auquel participaient autour des rotariens de Pétion Ville – Serge Gouteyron, Past Vice-Président RI – Père Jean Marc Siméon, Directeur Académique et Scientifique Université Notre Dame d’Haïti – Mélanie Benjamin, Médiatrice pour la paix – Etzer Emile, Economiste – Daniel Tillias, Chair comité Sakala – Kymni Stubbs,chair Peace Building District 7020 – Aly Alix Nicolas Directeur du Curriculum et de la Qualité Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle.

Une mise en œuvre à suivre avec beaucoup d’intérêt !

Rotary mode d’emploi, l’histoire d’une brochure devenue ‘best-seller’

Par Jean Camille Chastang

Vous avez certainement eu l’occasion de parcourir Rotary mode d’emploi, mais en connaissez-vous l’histoire ?

Tout est parti d’une idée du Gouverneur du district 1670, Serge Gouteyron qui en 2001 constatait que s’il existait de nombreux documents relatant les actions du Rotary, aucun ne synthétisait réellement ce qu’il était. Un document plus qu’utile pour la conquête de nouveaux rotariens et leur formation.

Un premier projet avait été élaboré et il me fut confié de combler ce manque et d’imaginer un support d’information, de formation et de promotion du Rotary et … pouvant être mis entre toutes les mains.

En parcourant la première édition (16 pages – 21×29,7) nous pouvions suivre le parcours de Marie et Jean, deux jeunes professionnels partis à la découverte du Rotary. Un ouvrage agréable à lire qui rencontra le succès, confirmé par une version en langue anglaise et une édition adaptée en langue russe, pour accompagner l’expansion du Rotary à l’Est.

Tiré à 20 000, le titre ‘mode d’emploi’ suscitait déjà de la curiosité.

C’est après avoir été Directeur et ensuite Vice-Président du Rotary International, que Serge Gouteyron constitua un Groupe de réflexion au niveau de notre Zone sur la mise en œuvre du plan stratégique, le but était d’en extraire des idées afin de mieux faire encore Rayonner le Rotary, parmi les propositions maitresses  : créer une carte de paiement au profit de PolioPlus, renouveler Rotary mode d’emploi dans le cadre d’une formation soutenue, sensibiliser les rotariens aux actions en faveur de la paix  …

Pour ce faire, de 2009 à 2015 un format plus original proposé par notre nouvelle conceptrice graphique, fut retenu (32 pages – 16×29,7) pour un ouvrage qui se voulait résumer ‘tout ce qu’il faut savoir sur le Rotary’. En adoptant dès 2014, la nouvelle charte graphique du Rotary, la documentation devenait une référence qui était décidément à mettre entre toutes les mains.

60 000 exemplaires de ces successives éditions seront édités.

En 2017, nouveau choc, en entrant dans un format inédit (16×17,5) et plus aisément logeable dans un sac à main… l’ouvrage, devient un condensé utile du Manuel de procédure et de Rotary of Policies, pour cela, il lui faut dorénavant 52 pages.

 

Il confirme aussi tout simplement son adoption par nombre de districts et de clubs francophones comme support idéal de formation, d’information et de promotion du Rotary et qui enthousiasmés par l’ouvrage devenu référence, renouvellent des commandes au fil de ses éditions.

20 000 exemplaires, sont diffusées sous ce nouveau format

La dernière mouture qui adopte un nouveau visuel, séduit aussi nos voisins Belges et Luxembourgeois  qui  nous ont rejoints dans la Zone 13. Ainsi l’édition 2020 grâce à la collaboration avec Rotary BeLux Services, fut enrichie de deux versions adaptées, l’une néerlandophone, l’autre francophone.

Une diffusion parfaitement rodée… avec la réactivité comme clef du succès.

  • Chaque nouvelle édition ou impression est l’occasion de procéder à des mises à jour nécessitées par l’évolution constante de notre mouvement.
  • La livraison assurée dans les huit jours qui suivent la commande.
  • Le coût modique, une participation de 1,50 €/exemplaire est demandée pour couvrir les seuls frais de conception graphique et d’impression, plus la récupération des frais de port.
  • Un encart développant le nouveau thème présidentiel est édité chaque année sous forme de marque-page est offert avec chaque exemplaire.
  • Une version site permet de feuilleter la dernière version et donc de s’en servir comme support de formation, un formulaire de commande est en ligne.

Un ouvrage reconnu

A chacune de ses versions, papier ou site est attribué un numéro éditeur par l’AFNIL et un exemplaire est déposé auprès de la Bibliothèque Nationale de France afin d’enrichir le patrimoine documentaire national.

Pour être en conformité avec l’utilisation de l’emblème et de la marque Rotary, le district 1670 est désormais tenu de faire figurer sa signature en couverture.

Enfin, l’association ROTARY INTERNATIONAL District 1670 est l’entier propriétaire des droits sur la brochure Rotary mode d’emploi.

20 ans après et 120 000 exemplaires plus tard, Rotary mode d’emploi est devenu un « best seller »

Hommage à Luis Vicente Giay – Président RI 1996/1997

Par Serge Gouteyron

La vision de Luis Vicente Giay – Entré au Rotary à 22 ans  manquera aux rotariens, qui comme moi, le voyait comme un mentor.

Son thème  « action et vision pour bâtir l’avenir  » anticipait les orientations futures de notre organisation tout comme sa préoccupation d’associer les  » jeunes générations » à la construction de notre mouvement.

Par 2 fois Président de la Fondation Rotary, Luis a été l’un des hauts dirigeants qui ont d’abord préparé le plan stratégique du Rotary puis le plan vision pour l’avenir de la Fondation en plus d’être très présent et actif dans les Centres pour la paix   : les trois avancées majeures du Rotary  des 2 dernières décennies.

Précurseur, Luis avait signé un partenariat avec l’Unesco. Il accueillit d’ailleurs pour sa convention – sous la pluie – dans le mythique stade de Glasgow le Directeur Général de l’Unesco, Frédérico Major.

Ce partenariat avec l’Unesco était symbolique. Pour lui, l’Unesco et le Rotary sont 2 organisations synonymes d’émancipation de la personne par l’éducation et la culture de la paix.

Luis Vicente Giay a été, très probablement, le président international le plus impliqué dans les comités interpays avec le Président Jonathan Majiyagbe.

Luis avait  créé le comité entre l’Argentine et le Brésil,  il fut particulièrement heureux que Denis Duflo et son équipe du district 1640 créent le comité France Argentine auquel Luis et Célia ont apporté un appui amical.

Le Président Tanaka lui confia en 2012 l’organisation des 3 séminaires sur la paix à Berlin, Honolulu et Hiroshima. La déclaration finale  lors du séminaire de Berlin (organisé par l’actuel Président Holger Knaack) a été très explicite sur le rôle des comités interpays dans l’avancement de la paix.

J’avais eu le plaisir en 1996 d’être l’aide de Célia et Luis  à Boulogne sur Mer. Ils avaient accepté l’invitation du regretté gouverneur Marcel Stéfanski  pour honorer l’un des héros de l’indépendance sud-américaine, retiré et  décédé à Boulogne sur Mer, le Général San Martin.

Célia et Luis formaient un couple indissociable (56 ans de vie commune).

Célia également rotarienne devint gouverneur, administratrice et Vice-Présidente du Rotary International avec le Président Gary Huang en 2014/2015.

Un couple ouvert sur les autres et en communion avec les rotariens

Sois certain, cher Luis, que ta pensée restera présente !

L’Afrique est certifiée exempte de Poliovirus sauvage

Chers amis,

Nous avons le plaisir de vous annoncer que la Région africaine de l’OMS vient d’être certifiée exempte de poliovirus sauvage.

Les membres du Rotary ont joué un rôle remarquable dans l’effort visant à débarrasser la Région africaine du poliovirus sauvage. Nous devons être fiers de tout le travail que nous avons accompli pour éliminer le poliovirus sauvage en Afrique et dans presque tous les pays du monde.

Cette avancée est le résultat de plusieurs décennies d’efforts menés dans les 47 pays de cette région. Elle a mobilisé des millions de travailleurs de santé qui se sont déplacés à pied, en bateau, à vélo et en bus, des stratégies pour vacciner les enfants dans un contexte de conflits et d’insécurité, et un important réseau de surveillance des maladies pour tester les cas de paralysie et vérifier la présence du virus dans les eaux usées.

Au cours des deux dernières décennies, de nombreux membres du Rotary de la Région africaine et du monde entier ont travaillé ensemble pour collecter des fonds, vacciner des enfants et sensibiliser à l’importance de la vaccination, permettant ainsi à l’initiative mondiale pour l’éradication de la polio (IMEP) de répondre efficacement aux épidémies de polio et d’y mettre fin.

Cette étape est une véritable prouesse en matière de santé publique pour les membres du Rotary, la région africaine et nos partenaires de l’IMEP, et un grand pas en avant vers l’éradication mondiale de la polio. Mais nous avons encore un travail important à faire pour nous débarrasser du poliovirus sauvage dans les deux derniers pays endémiques.

Nous avons été confrontés à de nombreuses difficultés dans notre lutte. Mais nous avons réalisés des progrès incroyables, et l’infrastructure de lutte contre la poliomyélite que les Rotariens ont aidé à élaborer constituera un héritage durable qui continuera d’aider à protéger les enfants vulnérables contre d’autres maladies pendant les prochaines décennies.

Nous vous invitons aujourd’hui à vous engager à nouveau à mettre fin à la poliomyélite. Nous avons besoin de chacun d’entre vous pour gagner ce combat et continuer à collecter 50 millions de dollars chaque année pour PolioPlus. L’éradication du poliovirus sauvage dans la Région africaine nous montre que l’éradication de la poliomyélite est possible, et montre comment notre travail acharné, nos partenariats et notre engagement financier continuent de nous faire avancer, même pendant une pandémie mondiale. Nous vous remercions pour vos efforts continus, pour avoir réussi à faire de la Région africaine une zone exempte de poliovirus sauvage, et pour nous permettre de tenir notre promesse d’un monde sans polio.

Sincères salutations,

Holger KNAACK
Président du Rotary International   

K.R. RAVINDRAN
Président de la Fondation Rotary

Le président du Rotary International, Holger KNAACK, et le président de la commission nationale PolioPlus du Nigéria, Tunji FUNSHO, félicitent les Rotariens pour avoir éradiqué le poliovirus sauvage dans la Région africaine de l’OMS. Regardez ici.

Hommage à Frank Devlyn RI Président 2000/2001

Par Serge Gouteyron

La voix de Frank Devlyn manquera à beaucoup d’entre nous.

Frank Devlyn à Lille

Sa simplicité, son empathie et sa personnalité si attachante, emportaient tout sur son passage pour nous ses gouverneurs mais aussi pour tous ceux qui l’ont côtoyé.

Frank était un entrepreneur, fondateur d’un groupe de fabrication et de distribution de lunettes – un acteur social et humanitaire de la société mexicaine – honoré dans les réseaux universitaires, économiques, diplomatiques et dans la famille rotary, Frank était aimé et écouté.

Comme Président, Frank Devlyn a cherché à renforcer l’influence du rotary dans la société.

Il avait créé pour cela 20 task forces dont il souhaitait un prolongement dans la société civile.

Il voulait pour le rotary un rôle de leader d’opinion.

Et l’un des premiers, Frank a été un chantre d’internet alors débutant

Sa convention internationale à San Antonio au Texas a été à son image : flamboyante et chaleureuse (par plus de 35°). Son arrivée sur scène en calèche escorté par les cavaliers texans est encore dans nos mémoires

Frank détenait, je crois,  le record du nombre de présence aux conventions avec pas loin de 50.

Je l’avais invité à Lille à une conférence des comités interpays dans le district berceau de la création du 1er comité. Conférence qui devait marquer le  point de départ et la reconnaissance du programme des CIP

Ce jour-là, le 25 mars 2001, devant l’assemblée, il prononça cette phrase devenue célèbre « si les comités interpays n’existaient pas, il faudrait les inventer ».

Une soirée grandiose dans le hall art déco de la CCI clôtura cette conférence des 2 districts des Hauts de France d’aujourd’hui : 600 personnes en smoking et robe du soir : une époque.

Après sa présidence de la Fondation, son réseau personnel restera extraordinairement actif avec ses  réflexions et commentaires sur la vie rotarienne, les bonheurs et les accidents de la vie.

Je me souviens qu’il nous a fait vivre en direct la maladie et le décès de son frère cadet adoré Jesse, lui-même ancien gouverneur et chef de Sergent At Arms aux conventions.

Il écrivit des livres  « Frank talk » et comme disait gentiment Gloria Rita son épouse, « Frank talk too much ». Il formait un couple magnifique. Et avec leurs 3 filles, une belle famille !

Il y a 2 ans, à Paris Frank nous avait fait la surprise et l’amitié de débarquer à la conférence Unesco  de Ian Riseley, assis au fond de la salle et malgré mes efforts, il n’avait pas souhaité monter sur la scène.

Maintenant que Frank Devlyn a quitté les siens,  son thème « faire prendre conscience et agir » sonne comme une injonction,

Et son logo rayonne comme ont rayonné toutes ses vies.

Construire la Paix avec le Rotary Aujourd’hui (Suite)

Par Serge Gouteyron

Le Rotary doit continuer à faire avancer la paix dans le monde, aujourd’hui comme il l’a fait dans le passé.

Construire la paix, résoudre les conflits est une de nos causes prioritaires. Cependant, elle est la moins sollicitée par  les rotariens.

Pourtant nous disposons avec elle d’un levier puissant pour renforcer l’influence du Rotary dans la société.

La conférence présidentielle du Président Mark Maloney à l’Unesco aurait formalisé quelques recommandations :

  • Intensifier le plaidoyer pour la paix positive à  travers nos programmes humanitaires et nos programmes pour la jeunesse
  • Agir directement sur le terrain pour construire la paix grâce aux comités interpays aux groupes d’action rotariens et au réseau des représentants
  • Rechercher les moyens financiers et humains pour doubler d’ici à 10 ans le nombre de centres pour la paix
  • Créer les synergies société civile et  Nations Unies à l’instar de Polio Plus pour réaliser au plus vite les objectifs des Nations Unies pour le développement durable et garantir ainsi le futur de la paix
  • Elaborer dès maintenant un nouveau partenariat de référence Rotary / Unesco

Ce qui est sûr et quelque soit la forme, le Rotary doit affirmer davantage sa présence et sa dynamique dans la construction de la paix.

Construire la Paix avec le Rotary Aujourd’hui

Par Serge GOUTEYRON

Depuis la convention d’Edimbourg en 1921, les rotariens contribuent à « l’avancement de la paix »  dans le monde.

Ils ont pris leur part comme tel ou es qualité entre les 2 grandes guerres dans le plaidoyer pour la paix.

Entre 1942 et 1945, les clubs rotary de 21 pays ont organisé à Londres plusieurs conférences autour des ministres de l’éducation et d’observateurs.

C’est ainsi que fut créé en 1945 l’Unesco – l’agence des Nations Unies pour l’éducation, les sciences et la culture afin  » d’élever dans l’esprit des hommes, les défenses de la paix« .

En 1945 à San Francisco, 49 rotariens (dont 10 dans la délégation des Etats Unis désignés par le Président du Rotary) – représentant 29 pays ont rédigé la charte des Nations Unies dans le but de  » préserver les générations futures du fléau de la guerre« 

Soulignons depuis une proximité de pensée entre les 2 institutions et rappelons leur effort commun au service de la paix et du développement.

Aujourd’hui, l’apport du Rotary et du Rotaract pour construire la paix s’inscrit dans nombre de programmes et d’initiatives

  • des programmes pour promouvoir le leadership et les rencontres entre jeunes de nationalités, cultures et religions différentes
  •  un programme phare : celui des centres du rotary pour la paix
  • le programme des comités interpays pour favoriser la compréhension et l’amitié  entre les rotariens de 2 pays
  • des opportunités de partenariats à saisir, au sein même des Nations Unies et dans les  Institutions Internationales par le réseau des représentants du Rotary.

Une autre initiative, celle de Polio Plus est devenue planétaire avec la promesse du Rotary d’éradiquer la poliomyélite.

C’est d’ailleurs devant l’assemblée générale des Nations Unies, en 1985, que le Président du  Rotary a annoncé la vaccination de  80% de la population mondiale.

Déjà 35 années de lutte implacable. Mais pour  l’heure, les réseaux Polio sont mis à disposition des services de santé pour enrayer l’épidémie du Covid 19.

Le Rotary, sa Fondation, les districts et les clubs consacrent une très grande part de leurs ressources et beaucoup de bénévolat, pour des causes essentielles au progrès de l’humanité comme :

la construction de la paix et la prévention des conflits, la prévention et le traitement des maladies, la santé de la mère et de l’enfant, l’approvisionnement en eau potable, l’assainissement et l’hygiène,  l’alphabétisation et l’éducation de base,  le développement économique local ; ce sont nos domaines d’actions prioritaires.

Ces causes sont elles-mêmes au cœur des 17 objectifs des Nations Unies pour le développement durable.

Pour les rotariens transformer le monde, favoriser la cohésion sociale, protéger la planète, assurer à chacun sa dignité,

c’est bien le  futur de la paix par le service.

Toutefois, la pérennisation de la paix se heurte à des défis sociaux comme la pauvreté, le chômage  des jeunes –  l’extrémisme violent – l’environnement et les conséquences du changement climatique – la situation des  personnes réfugiées.

Défis qui réclament des actions collectives.

Mais le Rotary n’est pas uniquement cette grande organisation apolitique et non confessionnelle qui améliore la vie et donne l’espoir.

Le Rotary témoigne et diffuse depuis sa création des valeurs humaines telle que celles du service à autrui, de l’amitié partagée et de la diversité de chacun, des valeurs professionnelles comme celles de l’intégrité et du leadership.

Toutes valeurs qui lui confèrent une dimension éthique : celle dans laquelle s’épanouit la paix positive.

 

Rotary Day UNESCO 2020

Par Serge Gouteyron

L’épidémie du Corona virus a stoppé net tous nos efforts : nous ne saurons pas si l’objectif aurait été atteint : impliquer les rotariens et les rotaractiens dans la construction de la paix.

 

C’était en tous cas ce à quoi répondait le programme :

  • Célébrer le 75ème anniversaire de la création des  Nations Unies et y souligner la place du Rotary
  • Cibler les obstacles à la paix identifiés par les Nations Unies
  • Accompagner l’émergence de la paix positive dans la société et fortifier le rôle du Rotary
  • Réaliser les objectifs des Nations Unies pour le développement durable et ainsi assurer le futur de la paix
  • Proposer un nouveau partenariat Rotary/Unesco

Tout comme le choix des intervenants :

  • L’ancien Premier Ministre de la France et Président de l’ONG : les leaders pour la paix Jean Pierre Raffarin ; la Vice-Présidente de Onu environnement et Secrétaire d’Etat à la transition écologique et solidaire Brune Poirson.
  • Le Président du Rotary Mark Maloney, le Président de la Fondation Rotary Gary Huang et les Directeurs en exercice et élus : Francesco Arezzo (Italie), Jan Lucas Ket (Pays Bas), Peter Kyle (USA), Valarie Wafer (Canada) et Roger Lhors (France).
  • Le Directeur Général Adjoint de l’Unesco Xing Qu, le Directeur de la planification et de la stratégie de l’Unesco Jean Yves Le Saux et le Directeur des partenariats et de la communication du secteur des sciences sociales et humaines de l’Unesco Magnus Magnusson.
  • Des experts : le Directeur Europe de l’Institut de l’économie et de la paix Serge Stroobants, le spécialiste de la prospective de l’Unesco Steven Riel Miller.
  • Des leaders rotariens : le Président du conseil exécutif des comités interpays Ovidiu Cos, le Coordinateur Espagne et Portugal Miguel Angel Taus et des leaders rotaractiens, la Présidente du Rotaract Europe Gabi Leäo et la manager des programmes action sociale  Laura Bourgeois.
  • Des boursiers des centres pour la paix de la 1ère promotion devenus diplomates : le chef de la délégation de la Lituanie auprès de la commission européenne Arnoldas Pranckevicuis et l’une des spécialistes de la culture de l’Unesco Andrezza Zeitune.
  • Les représentants du Rotary à l’Unesco Serge Gouteyron et Cyril Noirtin et les modérateurs : le team leader de la promotion des gouverneurs de la zone Jean Jacques Titon et les gouverneurs des districts de Paris Serge Lescoat et Paris Ile de France Maxime Blot.

Je n’oublie pas l’assemblée générale des comités interpays et ses 200 participants le vendredi après midi en poste avancé et porteur  de la dynamique de  la paix.

Nous ne saurons pas non plus si la déclaration finale de la conférence aurait dopé la pensée et l’action des rotariens et des rotaractiens pour construire la paix.

L’organisation reste inachevée, elle était prometteuse :

A 1 mois de l’échéance, les 1325 sièges de l’amphithéâtre de l’Unesco étaient occupés

80% de francophones et 20% du reste du monde  représentant 52 pays

Et une forte participation de la jeunesse 25% de rotaractiens, interactiens  et students.

En prenant un peu de recul sur cette étroite collaboration, je pense que l’on peut dire que les rotariens de notre zone obtiennent de meilleurs résultats dans leurs entreprises lorsqu’ils sont unis.

 

Ensemble pour la Paix

Par Serge Gouteyron

Conférence présidentielle du Président Mark Maloney sous le patronage de l’UNESCO.
Le 28 mars 2020 – Unesco Paris
En prélude au 75ème anniversaire de la création des Nations Unies

Depuis 1921 à la convention d’Edimbourg, les rotariens contribuent à « l’établissement de la paix »  dans le monde.

Ils ont pris leur part comme tels ou es qualités, entre les 2 guerres dans le plaidoyer européen pour la paix.

Ils ont soutenu la création de l’Unesco dans les conférences des Ministres de l’Education du monde libre à Londres entre 1942 et 1945 pour « élever dans l’esprit des hommes, les défenses de la paix par l’éducation, les sciences et la culture ».

Ils étaient présents en 1945 à San Francisco lorsque les délégués de 50 pays rédigèrent la  charte des Nations Unies pour « préserver les générations futures du fléau de la guerre ».

Aujourd’hui, l’apport du Rotary dans la construction de la paix, de la paix civile, de la paix positive est tout aussi important.

  • Que ce soit par les nombreux programmes de leadership pour la jeunesse (rotaract  interact – student – ryla)  –  par les centres de formation pour la paix – par les relations internationales  (échanges amicaux et comités interpays) ou par sa présence auprès des Institutions Internationales.
  • Par sa promesse d’éradiquer la poliomyélite – président de la Fondation Gary Huang.
  • Ou encore par l’impact des priorités stratégiques du Rotary – au cœur des 17 objectifs des Nations Unies du développement durable pour transformer le monde et assurer la dignité de chacun, protéger la planète et promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques.
  • Mais aussi par les valeurs humanistes et éthiques que le Rotary porte

Toutefois, l’ONU a identifié des défis sociaux majeurs pour la pérennisation de la paix que sont le chômage des jeunes, l’extrémisme violent et les changements climatiques

Quant à nous, confortons l’identité de notre organisation et son image publique. Invitons les clubs, les districts et la Fondation à prendre des initiatives fortes pour « la promotion de la paix et la résolution des conflits ».

Témoins de leur temps, des experts de l’Unesco, des dirigeants rotariens, des boursier(e)s de la paix des rotaractien(ne)s  partageront leur expérience.

Conférence ouverte à tous – rotariens – leur famille – les non rotariens
Traduction simultanée anglais/français par les interprètes de l’Unesco

www.riunescoday.org